Champion du monde en 2003 avec le XV de la Rose, Will Greenwood a expliqué que l’arrivée de joueurs étrangers en Top 14 était la base des problèmes du rugby français.
Depuis la remontée du RC Toulon dans l’élite, le Top 14 a connu une nouvelle ère, avec l’arrivée des plus grandes stars mondiales. Tana Umaga, Jonny Wilkinson, Carl Hayman ou encore Bakkies Botha ont favorisé la médiatisation du championnat français, qui est devenu en quelques années l’une des compétitions les plus suivies dans le monde. Pourtant le flot d’étrangers qui est venu garnir les rangs des équipes de l’Hexagone, semble avoir fait plus de mal que de bien au rugby français.
« Cela va trop loin »
C’est en tout cas l’avis de Will Greenwood. « Ce fonctionnement ne perdure pas parce qu’il repose sur des individualités. Le RCT s’est reposé sur Jonny Wilkinson, de la même façon que le Racing va se reposer sur Dan Carter. Mais aussi immenses ces joueurs soient-ils, ils finissent toujours par partir. Je sais ce que vous allez dire : Toulon a réussi à gagner une nouvelle fois la Coupe d’Europe sans Jonny Wilkinson. Mais je reste persuadé que cette assise n’est pas aussi solide que la fibre locale, et l’attachement au club » a expliqué l’ancien trois quart centre des Harlequins et champion du monde 2003 avec l’Angleterre, dans les colonnes du Midi Olympique. « Soyons honnêtes : l’équipe de Montpellier n’a plus grand chose à voir avec la ville qu’elle représente. Je suis peut-être un vieux mec dépassé, mais quand je vois une équipe comme Montpellier, je me dis que cela va trop loin ».