Bernard Lemaître, président du RCT, a fait le point sur la situation compliquée du club varois.
La période de crise actuelle a frappé de plein fouet le sport. Et si dans le football l’économie va mal, c’est encore plus vrai dans le rugby. La vente de billets et les gains d’une rencontre avec des supporters représente en effet une part beaucoup plus importante dans les clubs de rugby, qu’ils soient amateurs ou professionnels, plutôt que dans les clubs de football. D’ailleurs, plusieurs présidents de club ont tiré la sonnette d’alarme et assurent que sans le retour du public dans les stades, les dégâts pourraient être irréversibles au cours des prochains mois.
« Le club est chaque mois un peu plus mal. On perd 1M€ par mois »
Dans les colonnes de Var-Matin ce mercredi, Bernard Lemaître a fait le même constat, parlant de la situation du RCT. « Le club est chaque mois un peu plus mal. On perd 1M€ par mois » a expliqué le président toulonnais. « La masse salariale représente 80% du budget. Pour sauver une entreprise qui dépend à 80% de la masse salariale dans laquelle les joueurs sont essentiels, il faut licencier massivement. Les joueurs ont fait des efforts, mais ce n’est pas significatif par rapport au budget du club. C’est méritoire, on est content mais bon. On a la chance de pouvoir combler les trous. On continue. Il y en a un peu marre par moment mais globalement je garde le moral ».