Humilié à Montpellier la semaine dernière (14-44), le Stade Toulousain aura à cœur de se rattraper ce samedi contre Castres. Interrogé sur ce match, Romain Ntamack reconnait que la semaine d'entraînement a été mouvementée à Toulouse, avec même certains accrochages entre joueurs.
Le Stade Toulousain n'est pas habitué à perdre, surtout de cette façon-là. La semaine dernière à Montpellier, les Rouge-et-Noir ont effectivement été humilié (14-44). Rarement les hommes d'Ugo Mola ont encaissé plus de 40 points sur un match ce qui a évidemment eu des conséquences sur la semaine d'entraînement. En marge de la réception de Castres, Romain Ntamack a d'ailleurs reconnu qu'il y avait eu des accrochages à l'entraînement au sein d'une équipe où le capitaine Antoine Dupont est toujours absent.
«Il y a eu un peu d’accrochages aux entraînements»
« Nous étions sous tension dans tous les sens du terme. C’est vrai qu’il y a eu un peu d’agacement des joueurs sur le terrain, un peu d’accrochages aussi aux entraînements. Ça ne fait pas de mal, ça nous fait monter un peu le palpitant. Ça nous remet aussi à notre place, ça nous remet la tête à l’endroit (...) C'est bon signe. Ça faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé. Après, c’étaient des accrochages assez légers. Mais ça fait du bien, parce que ça montre que tout le monde est concerné, que tout le monde a envie de bien faire et que tout le monde a envie de porter le maillot le week-end », confie-t-il en conférence de presse avant de se projeter vers la venue de Castres à Toulouse.
«Ça faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé»
« Oui, il y a toujours à craindre de Castres comme de chaque équipe de Top 14. On voit que toutes les équipes sont très fortes, très accrocheuses, d’autant plus que Castres a fait un très bon début de saison, malgré le premier match perdu, mais je trouve qu’ils ont quand même vite redressé la barre. Donc oui, on sait à quoi s’attendre, c’est toujours des derbys sous tension face à ce club donc on espère que notre niveau de présence et d’engagement sera à la hauteur. Encore plus dans un match comme ça, un samedi soir à 21 heures. Mais chaque match joué avec le maillot toulousain doit nous mettre en appétit, avec une boule au ventre et une bonne pression », ajoute Roman Ntamack.