Si les spectateurs du Classique entre l’OM et le PSG ont été prévenus à l’avance du report du match, qui aura lieu ce lundi soir, il n’en a pas été de même pour ceux du choc entre le RCT et le Stade rochelais en Top 14. Le préfet du Var est revenu sur la décision tardive de reporter le match, malgré le risque d’orages.
Ce dimanche, on a appris en milieu d’après-midi le report du choc de la 5e journée de Ligue 1 entre l’OM et le PSG à cause des violents orages prévus à Marseille. Mais alors que le département du Var était également en vigilance orange pluie-inondation et orages, la préfecture et la Ligue nationale de rugby (LNR) ont décidé de maintenir le match entre le RCT et le Stade rochelais également prévu le dimanche soir. Mais en raison des très fortes averses, la rencontre fut retardée puis reportée, et ce alors que 13.000 supporters étaient déjà présents au stade Mayol. Certains n’ont pas caché leur mécontentement face à la gestion de la situation.
« On avait un épisode orageux qui s'annonçait sur Toulon de façon ponctuelle et non stationnaire »
Interrogé par Var-Matin, le préfet Simon Babre s’est expliqué : « Au moment où la décision a été prise de maintenir le match, on avait un épisode orageux qui s'annonçait sur Toulon de façon ponctuelle et non stationnaire. Vous l'avez vu, l'orage s'est déclenché dix minutes avant le coup d'envoi. Ensuite, à partir de 21h30, on a eu comme information qu'il y avait des cellules orageuses qui s'accumulaient en mer, au large de Saint-Mandrier, et qui allaient bientôt arriver sur Toulon. Météo-France a indiqué que cela défiait les modèles et que ça n'avait pas été prévu avec une telle intensité et stationnarité ».
« Un phénomène d'une intensité inattendue »
« On a basculé en une demi-heure d'une situation plutôt sereine à un déclenchement FR-Alert sur tous les téléphones portables dans le Var. Car on était là face à un phénomène d'une intensité inattendue et qui allait crescendo pour les quarts d'heure qui suivaient », ajoute le préfet du Var.