L'Union Bordeaux-Bègles accueille Bayonne ce samedi soir pour la 8e journée de Top 14, avec le retour tant attendu de Maxime Lucu. Absent depuis le début de la saison en raison d'une blessure, l'international français apparaît comme un atout précieux pour son équipe comme l’a expliqué Noel McNamara, entraîneur adjoint.
Ce samedi (21h00), l’Union Bordeaux-Bègles accueille Bayonne pour le compte de la 8e journée de Top 14. Une rencontre à laquelle va participer Maxime Lucu, absent depuis le début de saison en raison d’une blessure au tendon du pouce de la main droite qui l’a obligé à se faire opérer. Noel McNamara, entraîneur adjoint de l’UBB chargé du jeu d’attaque, s’est réjoui de pouvoir récupérer l’international français, appelé par Fabien Galthié pour les matchs de novembre contre l’Afrique du Sud, les Fidji et l’Australie.
« C’est notre capitaine »
« C’est notre capitaine. J’ai souvent dit qu’il est le rythme cardiaque de notre jeu offensif. Mais en son absence, on a pu voir Matthieu Jalibert prendre davantage de leadership, idem pour Martin Page-Relo qu’on n’avait pas prévu de faire jouer les sept premiers matchs. Nous avons aussi un jeune joueur, Valentin Hutteau qui a lancé sa carrière à l’âge de 18 ans. Tout ça fut le côté positif de cette absence. Mais quand on voit un joueur avec le niveau, l’intelligence et la mentalité de Max Lucu…. Oui, on s’est dit qu’il nous a manqué quelque chose. Mais nous avons aussi récupéré des joueurs comme Rohan Janse Van Rensburg, Ben Tameifuna, Arthur Retière et bientôt j’espère Romain Buros. Ceci dit, Max n’est peut-être pas la solution à tout, mais c’est vrai, il est très important pour nous », a confié Noel McNamara en conférence de presse, rapporté par Rugbyrama.
« Il apporte quelque chose d’un peu différent »
Pour l’entraîneur adjoint de l’UBB, le retour de Maxime Lucu est déterminant pour le jeu de son équipe. « Max est l’un des meilleurs demis de mêlée du monde du point de vue de la défense. Il peut faire douze à quinze plaquages par rencontre, tous les numéros 9 ne font pas ça. À ça, j’ajoute sa longueur de coup de pied, sur les sorties de camp par exemple, ce qui peut faire de grosses différences. Une touche sur notre ligne des dix mètres ou sur celle de l’adversaire, ce n’est pas la même chose, estime-t-il. Ça ne veut pas dire que les autres n’ont pas fait du bon boulot, mais lui, apporte quelque chose d’un peu différent. On a fait une bonne semaine d’entraînement et il était avec nous pendant cette semaine. Peut-être aura-t-il besoin d’un peu de temps pour retrouver le bon rythme, mais il a le plan de jeu de l’UBB imprimé dans sa tête. »