Antoine Dupont : Son grand retour se confirme !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit en février dernier contre l'Irlande lors du Tournoi des VI Nations, Antoine Dupont poursuit sa convalescence non sans être critiqué. Et pour cause, le capitaine du XV de France s'affiche régulièrement sur les réseaux sociaux. Mais cela ne l'empêchera visiblement pas de revenir très fort.

Depuis plusieurs semaines, Antoine Dupont est vivement critiqué pour la façon dont il gère sa vie privée pendant sa convalescence. Une situation qui a poussé Ugo Mola à sortir du silence pour dénoncer un « Dupont bashing ». Et visiblement, ce débat agace d'ailleurs le journaliste du Midi-Olympique Léo Faure, qui annonce que le capitaine du XV de France reviendra encore plus fort.

«Sa vie privée n’appartient qu’à lui»

« Il fallait bien s’y attendre. Dans un monde qui jalouse tout ce qu’il admire, où tout le monde à un avis sur tout, une telle réussite "à la Dupont" ne pouvait pas laisser indifférent. Et c’est bien ce qu’on entend traîner, ici et là, au sujet du capitaine des Bleus et superstar du rugby mondial. Beaucoup de louanges, certes mais aussi quelques notes acides. "Est-il encore joueur de rugby ?". "Reviendra-t-il aussi fort après sa blessure ?". Ce qu’Ugo Mola qualifiait un peu vite de "Dupont bashing" : ce sont des interrogations et des craintes, parfois mal formulées, plus que des critiques virulentes. Certainement pas un "bashing" mais effectivement une certaine tiédeur, une petite musique de défiance qui monte. Et qui nous étonne (…) Que reproche-t-on exactement à "Super Dupont" ? De mener une vie privée riche de tant d’aventures, de rencontres, et d’en partager une partie sur ses réseaux sociaux. Une vie, ou plutôt 1000 vies, qui l’emmènent des paddocks de F1 aux parquets de NBA, de la fashion week de Paris aux planches du festival de Cannes. De Monaco à Los Angeles, de l’Espagne au Japon. De poser avec Lionel Messi, Lebron James, Victor Wenbanyama ou Jean Dujardin. Et alors ? C’est finalement cette question qui nous intéresse : en quoi devrait-il se priver de toutes ces choses qui s’offrent à lui ? Et vous, à sa place, que feriez-vous ? Sa vie privée n’appartient qu’à lui, comme ce qu’il choisit d’en exposer sur la place publique », écrit le journaliste dans son édito pour le Midi Olympique avant de poursuivre.

«C’est pourtant ce qui lui permettra de revenir fort»

« Ce qu’on lui reprocherait finalement, par-delà les critiques faciles et infondées, c’est ce qu’une mère trop protectrice reproche à son enfant qui part voir le monde, une fois venu l’âge adulte. Le rugby l’a vu naître, et l’a couvé. Pour Dupont, à la notoriété bel et bien adulte, le monde du rugby est pourtant devenu trop petit. Notre sport devrait s’en enorgueillir, comme une forme de réussite, plutôt que de le pleurer. Il n’empêche, entre chacune de ses pérégrinations, Dupont revient toujours à la maison. On peut faire le tour du globe sans oublier d’où on vient, ni qui on est. Garder au plus profond de soi ses racines et son éducation. Le rugby, c’est chez lui. Sa passion et son royaume. Dupont y reviendra encore fois, bientôt, dès la fin de son protocole de reprise après sa blessure au genou. Il reviendra enrichi de toutes ces choses, de ces nouvelles expériences. Fort aussi de tout ce qu’il ne montre pas (ou moins) sur ces réseaux sociaux qui déforment tout : les séances de kiné, de réathlétisation, de reprise des entraînements. Pas assez rentable, pour ceux qui gèrent sa communication et qui ne l’expose pas forcément. Pas moins réel, pour qui connaît et suit le garçon. C’est pourtant ce qui lui permettra de revenir fort, très fort, comme il était déjà revenu en pleine bourre de sa première grave blessure (2018) ou de sa parenthèse olympique. Une fois encore, Dupont fera taire ses quelques détracteurs. On parie ? », ajoute Léo Faure.

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