Arrivé en janvier 2023, Christophe Urios a décidé de s’inscrire dans a durée à l’ASM Clermont Auvergne. Le technicien de 58 ans a en effet prolongé son contrat jusqu’en 2027, avec une option pour une année supplémentaire, ce qui ne fait toutefois pas l’unanimité auprès des supporters clermontois.
Avant son passage assez compliqué à l’UBB, n’importe quel club aurait aimé avoir Christophe Urios comme manager. Mais cela a totalement changé et même à Clermont on grince des dents. Car dès la sortie des premières indiscrétions au sujet d’un possible prolongation de contrat, une vague de contestation s’est levée.
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— le10sport (@le10sport) October 25, 2024
« Je n’ai pas renoué le lien avec les supporters pour obtenir un contrat »
Une pétition a même été mise en place pour contester la prolongation d’Urios, qui a finalement bien eu lieu. Interrogé sur cette méfiance ambiante à son encontre, il ne semble pas s’en inquiéter plus que ça. « Je n’ai pas renoué le lien avec les supporters pour obtenir un contrat, c’est la première chose. Je l’ai fait parce que c’est mon état d’esprit. J’aime le rugby à travers le territoire et la ville. Les supporters en sont les acteurs principaux » a expliqué le manager clermontois, dans les colonnes de Midi Olympique.
« Il me reste deux ans et peut-être trois pour embarquer tout le monde »
« Quand je suis arrivé à Clermont, tout était fermé, mais on ne parlait que de la Yellow Army. Cela posait question. Donc soit on restait fermé soit on retournait leur parler sachant que ma volonté était de nous ouvrir » a expliqué Christophe Urios, qui pour le moment a réussi à placer l’ASM Clermont Auvergne à la 5e pace du Top 14. « Mais c’est une chance que je ne fasse pas l’unanimité. Un entraîneur qui fait l’unanimité, cela me fait peur en termes d’authenticité. Il me reste deux ans et peut-être trois pour embarquer tout le monde, ce sera ma mission ».