Pressenti pour être le nouveau capitaine du XV de France, Charles Ollivon est le joueur idéal pour assumer cette responsabilité aux yeux d’Yves Bellumore, son chirurgien.
Nouveau sélectionneur, nouveau capitaine pour le XV de France. Suite à la retraite de GuilhemGuirado, c’est Charles Ollivon qui devrait porter le brassard de capitaine à l’occasion du Tournoi des VI Nations. Il faut dire que le troisième-ligne connaît bien FabienGalthié pour l’avoir eu comme entraîneur au RCT. En attendant l’annonce officielle du coach tricolore ce mercredi vers 13 heures, Charles Ollivon a reçu un nouveau soutien en la personne d'Yves Bellumore, le chirurgien qui s’est occupé de son épaule il y a quelques mois.
« Pour incarner cet état d’esprit, Fabien Galthié ne peut pas choisir mieux »
« Pour des raisons que vous comprendrez, je ne peux pas parler de l’opération en elle-même. Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai rencontré avec Charles un personnage foncièrement attachant, intelligent, qui dégageait de grandes valeurs. Il a joué franc jeu avec moi, a posé les bonnes questions. Son honnêteté m’a marqué parce qu’au-delà de la pathologie, c’est l’homme qui m’a intéressé. Pour incarner cet état d’esprit, Fabien Galthié ne peut pas choisir mieux. Charles, c’est quelqu’un à qui on a expliqué que tout était fini, mais qui a décidé que non, et s’est battu avec toute son énergie pour aller au bout de son intime conviction. Parce qu’il s’en est pris, des claques dans la gueule… Et pourtant, il n’a rien lâché. Avec lui, on touche à une personnalité particulière, un gagneur, un leader. À quelques générations d’intervalle, il me rappelle un peu Daniel Herrero. Parce qu’il joue comme lui à Toulon, mais surtout parce qu’il a cette capacité rare d’aller là où ça fait mal, de savoir donner et partager dans le rude… Et si, comme je crois le comprendre, le XV de France veut se rapprocher des valeurs originelles que Thomas Arnold a imaginé à la création du jeu de rugby, je pense que Charles en serait un formidable ambassadeur. Justement parce qu’il incarne les mêmes valeurs que ses aînés. L’histoire est belle à raconter, mais elle est encore loin d’être terminée. Et avec Charles, c’est précisément ça qui est intéressant », explique-t-il dans le Midi Olympique.