La saison passée, le Stade toulousain d’Antoine Dupont a remporté un troisième Bouclier de Brennus consécutif. Ce sacre n’aurait sans doute pas été possible si Romain Ntamack n’avait pas sacrifié sa santé pour le bien du collectif. Le demi d’ouverture de 26 ans s’est d’ailleurs livré sur son calvaire au service du groupe toulousain.
Le Stade toulousain a parfaitement défendu sa couronne la saison passée. Les Rouge-et-Noir ont remporté un troisième Bouclier de Brennus consécutif, permettant à la génération d’Antoine Dupont de marquer un peu plus l’histoire du rugby français. Ce sacre n’aurait toutefois sans doute pas pu être possible si Romain Ntamack n’avait pas sacrifié sa santé pour le bien du collectif.
«J’étais un peu le cul entre deux chaises»
« Cela fait un moment qu’on se connaît avec Ugo (sourire). C’est vrai que ça fait toujours chaud au cœur de se sentir considéré ainsi. Il sait très bien l’engagement qui est le mien pour le club, pour le collectif. Et ça l’a marqué, je crois, que je ne veuille pas me faire opérer, que je veuille être au contact de l’équipe malgré ma souffrance. C’est quelque chose qu’il a apprécié et j’espère que ça a été aussi apprécié au sein du groupe. Même si... Moi, j’étais un peu le cul entre deux chaises » a d’ailleurs expliqué le demi d’ouverture de 26 ans dans un entretien accordé à Rugbyrama.
«On va dire que le pari a été payant»
« Parce que je savais que je n’étais pas à mon meilleur niveau, et je ne voulais pas handicaper l’équipe non plus, ne pas être un poids pour elle. Malgré tout, j’avais envie de montrer à mes coéquipiers que j’étais présent quoi qu’il arrive. Encore une fois, ça se finit bien. On a gagné le championnat, donc on va dire que le pari a été payant » a ensuite ajouté Romain Ntamack.