Il rejoint le XV de France et regrette amèrement son choix
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Avant Fabien Galthié, c’est Jacques Brunel qui était à la tête du XV de France, une autre époque beaucoup moins glorieuse pour les Bleus. Interrogé par Eurosport, l’ancien sélectionneur est revenu sur son choix, ne cachant pas ses regrets d’avoir quitté l’UBB à la fin de l’année 2017 pour prendre la succession de Guy Novès. 

Le XV de France est aujourd’hui dans une forme resplendissante, comptant dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète, dont évidemment Antoine Dupont. Mais tout n’a pas toujours été rose chez les Bleus. La sélection tricolore sortait en effet de plusieurs années de galère au moment de la nomination de Fabien Galthié au poste de sélectionneur. Son prédécesseur Jacques Brunel regrette par ailleurs d’avoir accepté de prendre les rênes du XV de France

« Je me dis que j’aurais mieux fait de rester à Bordeaux plutôt que d’aller en équipe de France »

« Quand je repense à cette période-là, a posteriori, je me dis que j’aurais mieux fait de rester à Bordeaux plutôt que d’aller en équipe de France. J’ai accepté ce poste dans les pires conditions, affirme en effet l’ancien sélectionneur des Bleus, qui avait été nommé en fin d'année 2017, interrogé par Eurosport. Ce début de mandat a été compliqué pour moi. J'arrive à la tête des Bleus dans un contexte particulier et à 18 mois seulement de la Coupe du monde au Japon. Lorsque je suis nommé, un peu en catastrophe, j'ai à peine un mois pour reconstruire entièrement un staff avant le début du tournoi 2018. C'était difficile, oui. »

« Le climat est complètement apaisé entre les clubs et la fédération, ce qui n'était pas le cas avant »

Jacques Brunel poursuit : « Ensuite, très vite, on a dû avancer. J'ai mis en place certaines choses, on en a changé d'autres. On a notamment commencé à avoir des relations plus fluides avec les clubs. Aujourd'hui, c'est ce qui fait la force du XV de France. Le climat est complètement apaisé entre les clubs et la fédération, ce qui n'était pas le cas avant. »

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