Avant Fabien Galthié, c’est Jacques Brunel qui était à la tête du XV de France, une autre époque beaucoup moins glorieuse pour les Bleus. Interrogé par Eurosport, l’ancien sélectionneur est revenu sur son choix, ne cachant pas ses regrets d’avoir quitté l’UBB à la fin de l’année 2017 pour prendre la succession de Guy Novès.
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— Bernard Colas (@BernardCls) September 28, 2023
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« Je me dis que j’aurais mieux fait de rester à Bordeaux plutôt que d’aller en équipe de France »
« Quand je repense à cette période-là, a posteriori, je me dis que j’aurais mieux fait de rester à Bordeaux plutôt que d’aller en équipe de France. J’ai accepté ce poste dans les pires conditions, affirme en effet l’ancien sélectionneur des Bleus, qui avait été nommé en fin d'année 2017, interrogé par Eurosport. Ce début de mandat a été compliqué pour moi. J'arrive à la tête des Bleus dans un contexte particulier et à 18 mois seulement de la Coupe du monde au Japon. Lorsque je suis nommé, un peu en catastrophe, j'ai à peine un mois pour reconstruire entièrement un staff avant le début du tournoi 2018. C'était difficile, oui. »
« Le climat est complètement apaisé entre les clubs et la fédération, ce qui n'était pas le cas avant »
JacquesBrunel poursuit : « Ensuite, très vite, on a dû avancer. J'ai mis en place certaines choses, on en a changé d'autres. On a notamment commencé à avoir des relations plus fluides avec les clubs. Aujourd'hui, c'est ce qui fait la force du XV de France. Le climat est complètement apaisé entre les clubs et la fédération, ce qui n'était pas le cas avant. »