Ce vendredi soir, face à Bayonne, le Stade Toulousain a validé son ticket pour la finale du Top 14. Demi d’ouverture, Romain Ntamack a participé au sacre des siens, mais voilà que cela fait un moment maintenant que le joueur français n’est pas à 100%. En effet, Ntamack ressent encore des douleurs à son genou, ce qui va l’obliger à se faire opérer cet été.

Romain Ntamack ne s’en était pas caché, il voulait participer à la tournée estivale du XV de France en Nouvelle-Zélande. Forcément, jouer sur les terres des All Blacks est un rêve pour tout joueur de rugby, mais il ne se réalisera pas tout de suite pour le demi d’ouverture du Stade Toulousain. En effet, Ntamack ne sera pas du voyage avec le groupe de Fabien Galthié. La raison ? Les douleurs ressenties à son genou. Si le Toulousain a réussi à revenir de sa blessure, celle qui l’avait privé du Mondial 2023 avec le XV de France, le fils d’Emile Ntamack n’est pas encore remis à 100%. De quoi l’obliger à repasser par l’hôpital et la case opération.
« Je me ferai opérer après »
Le Stade Toulousain qualifié pour la finale du Top 14, Romain Ntamack a encore un match à disputer avant de se faire opérer du genou. Et à ce propos, le demi d’ouverture français a notamment confié, rapporté par Le Figaro : « Je m’accroche. C’est vrai que depuis le début de la saison, c’est quand même un point qui m’a handicapé depuis septembre. Donc j’essaie de m’accrocher. J’ai fait infiltration sur infiltration pour justement ne pas me faire opérer et être opérationnel. Et sur cette fin de saison, je me sens plutôt bien. Les infiltrations font plutôt effet, donc ça ne m’embête pas trop. Il reste un dernier match, je vais serrer les dents. Et je me ferai opérer après. Mais en tout cas, je me sens plutôt bien sur les derniers matchs ».
« J’ai essayé de m’accrocher pour rester au contact de l’équipe »
Romain Ntamack a ensuite ajouté à propos de son état actuel : « Est-ce pesant de se dire qu’on n’est pas à 100% ? Non, encore une fois, je me sens bien. Donc, ça me trotte moins dans la tête. Mais c’est vrai que tout au long de la saison, c’est quelque chose qui m’a quand même plutôt marqué mentalement. Parce que je n’arrivais pas à physiquement trouver le rythme, je n’arrivais pas à débloquer ce genou. C’est plutôt embêtant. Mais j’ai essayé de m’accrocher pour rester au contact de l’équipe et faire une fin de saison comme celle-là. Il reste un dernier match ».