Dégouté par l’UBB, il prépare sa revanche !
Axel Cornic

La saison dernière, le Stade Toulousain a une nouvelle fois mis tout le monde d’accord, en remportant son troisième Bouclier de Brennus en trois ans. Mais la concurrence s’est renforcée, avec l’Union Bordeaux-Bègles qui a réalisé la meilleure saison de son histoire, se positionnant comme le véritable rival des Haut-garonnais.

Tout le monde pensait que l’UBB pouvait le faire. Face à un Stade Toulousain privé d’Antoine Dupont ainsi que de nombreux cadres, les hommes de Yannick Bru étaient grands favoris. Mais comme souvent, il ne faut pas vendre la peau du Toulousain avant de l’avoir défait.

« Même à notre meilleur niveau, ils auraient pu nous battre, mais on aurait eu moins de regrets »

Pourtant, la route des Bordelo-bèglais jusqu’à la finale du Top 14 était presque parfaite. C’est le cas en demi-finale, où ils ont brisé les rêves du RCT (39-24). « Effectivement, on n’a pas été à notre niveau ce jour-là, et on en a discuté en interne » a reconnu le manager toulonnais Pierre Mignoni. « L’important, c’est de comprendre pourquoi. Bordeaux a été au rendez-vous. Même à notre meilleur niveau, ils auraient pu nous battre, mais on aurait eu moins de regrets ».

« Sur 14 équipes, une seule soulève le bouclier »

« Ce sont ces regrets qui font mal. Perdre en demi-finale ou en finale, c’est déjà dur, mais avoir des regrets, c’est pire. Ce jour-là, mentalement, on n’y était pas. On essaie d’en tirer les leçons. C’est une question d’expérience collective. Cette équipe en prend, et j’espère qu’elle continuera à en prendre cette saison » a poursuivi Mignoni. « Chaque année, il n’y a qu’un seul vainqueur. Sur 14 équipes, une seule soulève le bouclier. Les autres regardent. En Coupe d’Europe, on se déplace à Édimbourg et on reçoit Bath, un gros morceau. On sait ce que ça coûte de viser un quart à domicile, on l’a vécu l’an dernier. Il ne faudra pas se rater. On a envie d’y retourner, et surtout de franchir ce cap ».

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