«C’est dur à accepter», déjà la crise à l’UBB ?
Axel Cornic

Principal rival du Stade Toulousain d’Antoine Dupont et de Romain Ntamack, l’Union Bordeaux-Bègles a déjà fait un faux pas qui pourrait lui couter très cher. Les hommes de Yannick Bru ont connu la défaite dès la deuxième journée de Top 14, sur la pelouse du Racing 92 (44-32).

Depuis deux ans, l’UBB ne cesse de grandir et s’est affirmé comme une valeur sure du Top 14. Logique donc que tout le monde mise sur Damian Penaud et ses coéquipiers pour aller gagner dans l’antre du Racing 92 dans le match de clôture de la 2e journée de championnat. Mais rien n’est allé comme prévu...

« Il y a des défaites qui sont plus compliquées à accepter que d'autres »

Les Ciel et blanc ont en effet surpris les Bordelo-Bèglais, qui avec cette défaite enregistrent déjà cinq points de retard sur le Stade Toulousain, le LOU et la Section Paloise en haut du classement. Et ce revers semble avoir laissé des traces. « Il y a des défaites qui sont plus compliquées à accepter que d'autres et notamment celle d'hier. Elle est dure à accepter parce qu'on est vraiment complètement passé à côté » a confié Cyril Cazeaux dans le podcast 100%UBB sur ICI Gironde.

« On a des ambitions et je ne pense pas que ce match va nous servir grand-chose »

« Ce n’est pas pour faire injure au Racing, mais je ne pense pas qu'ils étaient vraiment meilleurs que nous mais c'est plus nous qui avons fait un non-match donc c'est vrai que c'est plus dur à accepter ces défaites-là » a poursuivi le deuxième-ligne de l’UBB. « Il n'y a pas le feu au lac non plus, mais je suis agacé, parce qu'on a des ambitions et je ne pense pas que ce match va nous servir grand-chose pour la suite ». Reste désormais à relever la tête avec une rencontre qui s’annonce plus qu’abordable à domicile le 20 septembre prochain, face au promu Montauban.

Articles liés