Les plus grands rugbymen européen se préparent actuellement pour le Tournoi des 6 Nations, qui va débuter dans seulement quelques jours avec un choc entre la France et l’Irlande (2 février, 21h). Et ça ne se passe pas très bien à Marcoussis, avec les joueurs de Fabien Galthié qui doivent composer avec une innovation technologique assez gênante.
Sport traumatogène, le rugby travaille depuis des années pour préserver la santé des joueurs et World Rugby a fait un nouveau pas dans la lutte contre les commotion cérébrales. L’instance mondiale a en effet annoncé le 12 janvier dernier que lors du Tournoi des 6 Nations 2024, les joueurs seront équipés d’un protège-dents connecté. Le but ? Recueillir différentes données qui peuvent aider les équipes médicales à mieux soigner, mais également à détecter plus rapidement le moindre danger.
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— le10sport (@le10sport) January 30, 2024
« On a un peu de mal à s’y habituer »
Ces protège-dents sont toutefois loin de faire l’unanimité auprès des internationaux français, comme l’a confié Romain Taofifenua en conférence de presse. « On les teste depuis la semaine dernière et c’est vrai que c’est un peu compliqué. On a un peu de mal à s’y habituer. Ils sont un peu gros. La puce est un peu grosse dans la bouche, mais il faut s’y faire » a expliqué le deuxième-ligne du XV de France, dans des propos rapportés par RMC Sport.
« C’est chiant »
A ses côtés, Thomas Ramos a été beaucoup moins conciliant au sujet de cette innovation imposée par World Rugby. « On pourrait proposer, qui veut, qui ne veut pas. Parce qu’aujourd’hui, on nous impose quelque chose » a déclaré l’arrière du XV de France et du Stade Toulousain. « Ils sont venus faire des empreintes, mais certains joueurs ont des occlusions, des petits problèmes de dents ou des habitudes. Certains ne jouent même pas avec des protège-dents, d’autres ont le leur. Certains protège-dents vont jusqu’au fond, d’autres non. Ce sont des détails, mais dans un match, c’est chiant de penser que le protège-dent ne te va pas bien, alors que tu as d’autres choses à faire ».