Star incontournable du rugby français, Antoine Dupont (28 ans) ne cesse de faire parler de lui dans la presse. Qu’il soit apte à jouer ou non, comme c’est le cas depuis sa blessure au genou en mars dernier, le demi de mêlée du Stade toulousain et du XV de France est un sujet chaud dans le monde de l’ovalie. En interview avec Point de Vue, Dupont a fait un aveu lourd de sens sur sa personnalité.
Le 8 mars dernier, Antoine Dupont subissait une rupture du ligament croisé du genou droit à la suite d’un déblayage rugueux en sortie de ruck pendant la victoire du XV de France à Dublin contre l’Irlande (42-27). Un succès qui a rapproché les hommes de Fabien Galthié d’un sacre en ce Tournoi des 6 nations, mais qui a éloigné le capitaine des Bleus des pelouses pour une longue période. Près de cinq mois se sont écoulés et Dupont n’est toujours pas revenu à la compétition.
Écarte des terrains, Antoine Dupont continue sa tournée médiatique
Mercredi, le Stade toulousain a publié une vidéo sur ses réseaux sociaux mettant en scène le demi de mêlée à la salle de sport afin de remettre son corps en route en marge de son retour à la compétition dans les prochaines semaines. Sa rééducation en Suisse dans un centre de médecine du sport pendant la première quinzaine de juillet s’est bien passée d’après le témoignage du principal intéressé à L’Équipe.
Pendant sa période de convalescence, Antoine Dupont s’occupe comme il peut en multipliant les apparitions à des évènements aux quatre coins du globe au vu de sa renommée grandissante depuis plus d’un an et notamment grâce à la médaille d’or de l’équipe masculine de rugby à 7 aux JO de Paris 2024.
«S’il fallait tricher pour gagner, je trouvais toujours un moyen»
Invité à s’exprimer au magazine Point de Vue, Antoine Dupont a révélé une facette de sa personnalité qui s’est manifestée très tôt dans sa jeunesse : sa détermination à toujours gagner. « Je pense être né avec. Petit, j’étais déjà très râleur et compétiteur. J'ai gardé ce côté combatif. Je ne supportais pas de perdre à quelque jeu que ce soit, et s’il fallait tricher pour gagner, je trouvais toujours un moyen. Je pense avoir cultivé ça avec mon grand frère [Clément, ndlr], qui a quatre ans de plus que moi ».
Le capitaine du XV de France a poursuivi son discours rapporté par Télé-Loisirs en affirmant être toujours aussi exigeant les années passant. « J’ai gardé ce côté combatif et cette exigence envers moi qui font que j’essaie toujours de donner le maximum. Je sais aussi de quoi je suis capable, je tente de pousser le potentiel à fond ».