Moisand (Boxers de Bordeaux) : «On a tellement hâte de retrouver notre public…»
La rédaction

Personnalité incontournable du hockey sur glace français et pilier des Boxers de Bordeaux, Maxime Moisand a participé à la troisième étape du Big Tour. L’occasion pour lui de renouer avec le public, en attendant de retrouver, il l’espère, tous ses supporters dans les mois à venir.

Impossible pour les équipes de Bpifrance et le parcours du Big Tour d’arpenter les plus beaux sites du littoral français sans passer par Arcachon. La perle du Bassin a donc accueilli la troisième étape de la tournée, dont le succès se confirme de jour en jour. Sur place, avec des visiteurs chaque jour plus nombreux, mais également en ligne, puisque la banque d’investissement a fait le nécessaire cette année, comme l’explique Patrice Bégay, Directeur Exécutif Bpifrance : « Nous avons digitalisé la tournée pour que chaque français puisse y participer. C’est aussi ça, la simplicité et la proximité humaine. On a bien vu durant le confinement que les sociétés qui s’étaient déjà mises au digital s’en sont mieux sorties que les autres. Alors, grâce au digital – qui ne remplacera jamais l’humain – on peut aussi vivre des expériences uniques comme visiter les fonds marins depuis un sous-marin. C’est le cas, avec notre sous-marin roulant, l’une des grandes innovations de la tournée 2020 ! »

« Baisser nos salaires ? C’est tout à fait normal »

Innovation, technologie, écologie, industrie et… sport ! Toutes les thématiques d’avenir sont présentes sur le Big Tour. Et les clubs du réseau Bpifrance Excellence aussi sont au rendez-vous, à commencer par les Boxers de Bordeaux, bastion du hockey sur glace français. Son emblématique représentant, Maxime Moisand, a pris le temps de venir à la rencontre du public, non sans confier sa joie de renouer avec partage, joie de vivre et convivialité : « Cette période nous permet de relativiser beaucoup de choses. Pendant le confinement, on a pu profiter de nos familles, comme c’est peu souvent le cas. Personnellement, j’ai aussi pu gérer un maximum de choses, hors hockey (sourire). Mais c’est vrai que la passion revient toujours à grand pas et il nous tarde de reprendre. Ca manque… Et d’ordinaire, l’été est toujours rythmé par le Roland-Garros, le Tour de France, etc… On n’a pas eu le droit à ces événements incontournables. Et pour nous, hockeyeurs, c’est pratiquement 6 mois sans glace. On s’adapte, on relativise. Mais ça démange (sourire). Le sport, les copains mais aussi les gens, le public ».
 
Si le monde du hockey sur glace a jusqu’ici été épargné, il se doit de prendre des décisions pour prévoir la saison à venir. A commencer par la baisse de salaire des joueurs, importante pour pouvoir travailler sur un budget à risque limité : « C’est tout à fait normal, au regard du contexte, de la situation. On sait que c’est dur, pour tout le monde. L’économie est touchée donc par honnêteté, on se doit de faire des efforts sur nos salaires. A présent, il faut penser à la suite, à la reprise et donner envie aux gens de revenir nous voir ». L’enthousiasme qui règne sur le Big Tour depuis le 29 juillet a largement de quoi le rassurer…

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