JO Paris 2024 - Natation : «Un truc de fou», Léon Marchand hallucine après ses exploits
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Vainqueur de cinq médailles lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, quatre en or et une en bronze, Léon Marchand a pris une nouvelle dimension. Le phénomène de la natation française a vu sa cote de popularité exploser, ce dont il est en train de prendre conscience, même s’il en reste très surpris.

Incontestablement un des héros du sport français aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Léon Marchand était de passage au Club France ce lundi. Il a pu célébrer ses cinq médailles remportées, quatre en or et une en bronze, et surtout se rendre compte de sa nouvelle cote de popularité.

« J'ai reçu des trucs de fou »

« Je réalise, ça y est. C'est fou de voir tout ce monde s'intéresser à un sport. On était sur scène devant 15.000 personnes qui nous regardaient chanter, c'était trop bien. Est-ce que j'avais conscience de ça ? Je me suis rendu compte de ce que je faisais dans l'eau, j'étais fier de mes performances, mais je n'ai pas trop regardé autour. J'ai bien fait, je pense », a confié Léon Marchand sur les ondes de RMC. « Je m'y prépare, après je ne l'ai pas encore vraiment vécu. Je ne suis pas encore rentré chez moi, je n'ai pas eu le temps de réfléchir au sujet... Mais mon Instagram a explosé par exemple, j'ai reçu des trucs de fou (rires). Je n'y avais pas accès cette semaine, j'ai ouvert pour la première fois hier (dimanche) soir, j'ai vu que c'était un truc de fou. »

« C'est fou d'entendre que Phelps n'a jamais vécu d'ambiance comme ça »

« C'est fou d'entendre que Phelps n'a jamais vécu d'ambiance comme ça (à Paris) », a ajouté Léon Marchand. « C'est une légende de la natation, il a vécu des piscines enflammées. J'ai eu beaucoup de retours d'athlètes étrangers ou américains qui ont dit que c'était une ambiance spéciale. Moi je l'ai ressenti dès ma première course. J'ai eu un frisson intégral. J'avais l'impression que les gens étaient contents de me voir performer, de me voir kiffer aussi. »

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