Journaliste au quotidien L’Equipe depuis 40 ans, Erik Bielderman a raconté ses souvenirs de Formule 1. Le journaliste a, notamment, relaté une anecdote sur Max Verstappen, qui a mis du temps avant de jouer le jeu, et répondre aux questions de l’intervieweur. L’angle proposé ne semblait l’avoir touché, même s’il avait accepté de lâcher quelques réponses chocs.
Apparu pour la première fois en 2015 en Formule 1, Max Verstappen a montré qu’il avait un caractère bien trempé. Il faut certainement avoir les nerfs solides pour remporter quatre titres de champion du monde à la suite. Journaliste pour le quotidien L’Equipe, Erik Bielderman a eu l’occasion de discuter avec le phénomène à de nombreuses reprises. Au cours d’un entretien accordé à Monaco Matin, Bielderman se rappelle, notamment, d’un entretien assez bizarre au cours duquel le pilote a mis du temps pour accepter l’angle abordé.
Verstappen rembarre un journaliste
« Au moment d’aller à l’interview, je vois le père de Max, Jos. Il est en train de boire un café, je l’interromps, me présente, et lui dis que je viens parler de la relation à l’échec et à l’histoire du football néerlandais pour essayer de comprendre comment Max peut ne pas reproduire cela. Et il me dit : « Il n’en a rien à foutre, ça ne l’intéresse pas » » a confié Bielderman.
La folle prédiction de Verstappen
Mais finalement, Verstappen a fini par s’ouvrir un petit peu en évoquant notamment ses ambitions en Formule 1. « Le mec me fascinait dès le départ. Son côté franc du collier, rebelle, ours. Ça ne peut pas être qu’un robot et j’ai envie de savoir ce qu’il y a derrière. Donc je fais cette interview et effectivement je me prends des vents, mais on joue ! Il me répond qu’il s’en fout mais je le ramène dans le duel de l’interview. Je veux absolument rentrer dans sa psychologie néerlandaise. Il me répond « Moi, j’ai aucun doute. Je serai champion » » a lâché le journaliste.