Ce week-end, la F1 pose ses valises à Monaco. Le Grand Prix de la Principauté, historique dans la discipline, a été la scène de nombreuses surprises. Ce dimanche, Fernando Alonso pourrait prendre exemple sur le passé afin de faire tomber Max Verstappen et rafler sa première victoire de la saison par la même occasion.
Le début de la saison 2023 de F1 a été marquée par l’étonnante montée en puissance d’Aston Martin. Septième au classement constructeur en 2022, l’écurie britannique a surpris tout le monde pendant les essais hivernaux, et Fernando Alonso en a bien profité. En cinq courses, l’Espagnol est monté à quatre reprises sur le podium. Il pointe à la troisième place du classement général, derrière Sergio Pérez et Max Verstappen. Mais à Monaco ce dimanche, le pilote d’Aston Martin pourrait bien surprendre Red Bull et signer sa première victoire de la saison. Vainqueur à deux reprises en Principauté (2006, 2007), il pourrait ainsi créer la surprise, comme bien d’autres avant lui.
F1 : Alonso se lâche avant Monaco, Verstappen peut trembler https://t.co/TpEHqrP9Ge pic.twitter.com/VCJnsnLPrp
— le10sport (@le10sport) May 25, 2023
1961 et 1972 : Ferrari s'est fait surprendre
En 1961, Stirling Moss a fait sensation lors du Grand Prix de Monaco. Cette année-là, le Britannique n’était pas aussi bien armé que l’édition précédente, qu’il avait remportée. Mais au volant de sa Lotus-Climax pourtant obsolète, il s’est imposé face aux Ferrari de Phil Hill et de Wolfgang von Trips pourtant favorites. Stirling Moss est devenu en 1961 le premier pilote à remporter le GP de Monaco deux fois consécutivement. En 1972, Ferrari s’est encore fait surprendre, mais par Jean-Pierre Beltoise cette fois. Le Français, qui courait pour BRM, s’est imposé devant le Belge Jacky Ickx. En terre monégasque, il a signé sa première et seule victoire de sa carrière en F1. Cette saison-là, il avait terminé 11e au classement des pilotes.
Une fin de Grand Prix pleine de rebondissements en 1982
Un autre Français a également fait sensation en 1978. En effet, Patrick Depailler s’est imposé à Monaco cette année-là, remportant sa première course en F1 de sa carrière. Pilote d’Elf Team Tyrrell, il a devancé Niki Lauda et Jody Scheckter. Riccardo Patrese, lui, a remporté la course au terme d’un scénario totalement hallucinant en 1982. À trois tours de la fin, Alain Prost abandonne. L’Italien prend alors la tête de la course mais part en tête-à-queue un tour plus tard. Didier Pironi lui passe alors devant, avant de fauter à son tour. Finalement, c’est Riccardo Patrese qui s’impose après une fin de Grand Prix palpitante. En l’espace de trois tours, cinq pilotes ont mené la danse.
Alonso a assisté à une grande surprise en 2004
En 1996, Olivier Panis a fait un véritable exploit à Monaco. Parti 13e, le pilote de Ligier-Mugen-Honda a parfaitement su profiter des abandons de Jean Alesi et de Damon Hill. Olivier Panis a entamé une remontée spectaculaire, et a fini pour rafler sa seule victoire en F1. Il était le dernier Français a avoir remporté une course dans la discipline, avant que Pierre Gasly ne reprenne le flambeau en 2020 avec son succès en Italie. Enfin, Renault a pu compter sur Jarno Trulli en 2004. De nombreux pilotes, dont Michael Schumacher, Kimi Räikkönen et Fernando Alonso, ont abandonné la course cette année-là. Le pilote de l’écurie française en a alors profité pour rapporter de précieux points à son équipe. L’Italien a terminé sur la première marche du podium devant Jenson Button et Rubens Barrichello. Si les dépassements de sont pas nombreux à Monaco, les surprises sont de taille. Fernando Alonso pourrait donc, à son tour, faire sensation et faire tomber Max Verstappen par la même occasion.