Alors que Lewis Hamilton n’a plus gagné une seule course depuis décembre 2021, les rumeurs s’intensifient du côté de Mercedes. Après une saison 2022 délicate, le septuple champion du monde devrait vivre une année 2023 tout aussi compliquée avec son écurie. Et malgré les difficultés sportives du moment, Toto Wolff n’envisage pas de céder les commandes de Mercedes.
Après une saison 2022 ratée, Lewis Hamilton et Mercedes démarrent la saison 2023 plus ou moins de la même manière, loin d’une équipe Red Bull qui a aisément remporté les deux premiers Grands Prix avec les doublés de Max Verstappen et de Sergio Perez. Mais à qui la faute ? Difficile de décrire l’état de forme de Lewis Hamilton sur cette dernière année et demie, lui qui a terminé sixième au classement des pilotes l’an passé, son pire résultat en Formule 1 depuis son arrivée en 2007.
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— le10sport (@le10sport) March 27, 2023
Toto Wolff ne veut pas céder sa place
Ce qui est certain, c’est que du côté du constructeur allemand, les mois passent et se ressemblent. S’il faut parfois savoir dire « stop » au bon moment, Toto Wolff, actionnaire et patron de l’écurie Mercedes ne compte pas préparer sa succession pour le moment : « Que ça se passe bien ou mal, j'aime vraiment être le directeur de l'équipe. Je pense pouvoir apporter ma contribution. Mais si, un jour, j'en arrive à la conclusion, ou que des personnes proches me disent que ce n'est plus le cas, alors j'envisagerai de passer le relais à quelqu'un d'autre. Je n'aurais aucun problème à être sur la touche, à critiquer derrière un écran de télévision et à dire que je connais mieux la situation. Mais d'ici là, je pense que je prends encore du plaisir à le faire. Et bien sûr, redresser la barre après tant d'années de succès, c'est vraiment un beau défi ».
« Je ne pourrais pas souhaiter meilleur soutien »
Toto Wolff a par ailleurs ajouté, relayé par Nextgen-Auto, se sentir soutenu par les acteurs du projet dont il est l’actionnaire : « Les responsables de Mercedes et d'INEOS sont des individus très performants au sein de l'entreprise ou dans le domaine du sport. On a tous connu des hauts et des bas, et il n'y a pas un millimètre de doute. Il y a énormément de soutien de leur part pour que l'on se remette sur de bons rails. Je ne pourrais pas souhaiter meilleur soutien, que ce soit de la part de Jim (Ratcliffe, PDG d'INEOS) ou d'Ola (Källenius, PDG de Mercedes-Benz), et de tous ceux qui sont associés à ce projet » a conclu le patron autrichien.