«Je suis le patron ici», un incroyable clash avec Leclerc révélé à Ferrari
La rédaction

A la fin de la saison de Formule 1 2022, le directeur de l'écurie Ferrari, l'Italien Mattia Binotto a été débarqué pour être remplacé par Frédéric Vasseur. Une saison 2022 catastrophique, avec des erreurs de stratégie parfois incompréhensibles qui ont empêché Charles Leclerc de pouvoir rivaliser sur le long terme avec Max Verstappen pour le titre de champion du monde. Et en interne, la relation Binotto-Leclerc était particulièrement brûlante. 

Le conflit opposant Charles Leclerc, le pilote monégasque et Mattia Binotto a commencé lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, en juillet dernier. Ce conflit aurait d'ores et déjà coûté la tête de l'Italien chez Ferrari. En cause, une mauvaise gestion de la safety car et l'impossibilité pour Charles Leclerc de remporter un Grand Prix qui lui était promis.

«Il aurait dû gagner cette course»

Dans des propos rapportés par motorsport.com, Peter Winsdor, journaliste F1, est revenu sur cet évènement. Lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Charles Leclerc est en tête. Lorsque la voiture de sécurité est arrivée sur la piste, tous les pilotes sont allés changer les gommes de leurs pneus, sauf Charles Leclerc, sur ordre de Mattia Binotto. Une erreur stratégique qui a repoussé Leclerc à la quatrième place, laissant la victoire à son coéquipier, Carlos Sainz : « Je pense que tout est arrivé quand Charles a été inexplicablement laissé en piste après la relance du Grand Prix de Grande-Bretagne. Il était le seul à utiliser de vieux pneus et il a été submergé. Il aurait dû gagner cette course. »

«Ne me parle pas comme ça, je suis le patron ici»

Après la course, Charles Leclerc a exprimé son mécontentement quant à la stratégie adoptée, s'en prenant frontalement à Mattia Binotto. Une scène aurait alors scellée le destin de l'Italien à la tête de Ferrari, selon Peter Winsdor : « Evidemment furieux, il s’en prenait à tout le monde et particulièrement à Mattia, je suppose à la radio puis quand il est sorti de la voiture. Binotto faisait alors ce mouvement de doigt à Charles Leclerc, comme pour lui dire : ’Ne me parle pas comme ça, je suis le patron ici'. Ce n’était pas correct. Et à ce moment-là, je dois dire que j’ai pensé : ’Les jours de ce type sont comptés’, parce qu’il n’y avait pas moyen, face à une force telle que l’énergie de Charles Leclerc qui est un pilote tellement bon, de remuer le doigt et de lui dire : ’Ne me parle pas comme ça’, surtout car Leclerc a été mis sur la paille. »

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