F1 : Le nouveau patron de Ferrari révèle ses ambitions
Thibault Morlain

Pour espérer retrouver les sommets en Formule 1, Ferrari a décidé d’opérer un énorme changement. La Scuderia s’est séparée de son directeur, Mattia Binotto et c’est le Français, Frédéric Vasseur qui a été nommé à sa place. C’est donc lui qui aura la lourde charge de ramener l’écurie italienne tout en haut et il s’est confié à ce sujet. 

Malgré un bon début de saison 2022 de Charles Leclerc, Ferrari n’a ensuite pas pu suivre le rythme de Max Verstappen et Red Bull. La Scuderia a notamment fait les frais de nombreux pépins avec sa monoplace. Cela a donc coûté cher à l’écurie italienne, mais ces résultats ont également fait une victime : Mattia Binotto. Directeur de Ferrari, il a été remercié et c’est Frédéric Vasseur qui a été nommer pour lui succéder. Nouveau patron de la Scuderia, il a livré ses vérités à l’occasion d'un entretien accordé à L’Equipe

« Ce serait arrogant de penser que je peux faire quelque chose seul »

« Ce que je vais apporter à Ferrari ? Ce serait arrogant de penser que je peux faire quelque chose seul. Je dirais juste que le jour où l'on pense que le boulot réalisé aujourd'hui est satisfaisant, on est mort. Il faut toujours faire mieux. C'est ma vision. J'ai la chance d'avoir passé trente ans sur la murette. La course auto, c'est ma vie. Et je n'ai jamais stoppé, que ce soit en F3, en GP2 ou aujourd'hui en F1. Cela aide beaucoup pour comprendre les choses. On peut avoir bossé trente ans dans une société qui fait de la course mais ne pas avoir participé aux courses tout le temps. Moi, je ne me suis jamais arrêté. C'est ma passion », a tout d’abord expliqué Frédéric Vasseur

« Il n'y a pas plus de pression parce que c'est Ferrari »

Le nouveau patron de Ferrari a ensuite confié : « Il n'y a pas plus de pression parce que c'est Ferrari. Quand on est le patron d'une équipe de course, on veut gagner. Après, la culture fait que chaque pays possède sa manière d'interagir. Les Anglais sont sans doute plus flegmatiques et les Italiens plus passionnés. C'est vrai qu'ici ils vivent à fond. Une idée de ce que je vais changer dans l’équipe ? Ce serait très arrogant de décider après quinze jours de quoi faire dans une écurie que je découvre. Ce que je sais, c'est qu'il y a tout chez Ferrari pour gagner. J'ai toujours pensé que je ne pourrais pas faire mieux que quelqu'un de l'entreprise. Cela a toujours été ma philosophie. Je ne peux pas être meilleur que l'ingénieur, le mécano ou même le cuistot. Ce que je peux faire, en revanche, c'est leur permettre d'être encore meilleurs ». 

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