Alors que la FIA est plus que jamais sous le feu des critiques, Jean Todt, le président de cette dernière, a assumé quelques erreurs.
C’est un débat qui n’en finit plus. Après l’énième fiasco des qualifications samedi, la FIA est plus que jamais pointée du doigt. À sa tête, Jean Todt accepte les reproches, même s’il le montre plutôt fataliste concernant l’avenir devant les médias présents à Bahreïn.
« Je vous accorde que la gouvernance actuelle n’est pas bonne, mais… »
« Je vous accorde que la gouvernance actuelle n’est pas bonne. Mais ce n’est pas une situation que j’ai mise en place. Il faut la changer. Mais je ne suis pas un dictateur ; je suis un président élu qui applique les règlements. Et jusqu’à la fin des accords Concorde en 2020, on ne peut rien faire. Je n’ai pas le droit d’imposer ; je ne peux que proposer. Il serait logique que la FIA ait un contrôle complet sur le sport. Laisser toute la partie législative et réglementaire à la fédération aurait beaucoup de sens. Mais les équipes ont toujours voulu jouer un rôle… », a ainsi expliqué le Français.