Depuis 2013 et sa signature chez Mercedes, Lewis Hamilton écrase tout le monde sur son passage en Formule 1. Mais ce n’était pas le cas lorsqu’il était chez McLaren. Le Britannique n’aurait pas apprécié qu’on ne l’écoute pas plus à l’époque, pour améliorer les performances de sa voiture, et par la même occasion, ses statistiques personnelles.
Depuis qu’il évolue chez Mercedes, Lewis Hamilton est devenu la référence numéro une en Formule 1. Avec 6 titres de champion du monde sur les 7 dernières années (Nico Rosberg lui est passé devant en 2016), le Britannique domine tout le monde et personne n’y peut rien. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Le pilote de 36 ans s’était révélé aux yeux du monde entier lorsqu’il concourait pour McLaren, en 2007. Et tout n’a pas toujours été tout rose entre l’écurie et Hamilton. En effet, après son premier titre de champion en 2008, le Britannique est sorti du top 3 du classement général jusqu’à un retour à la première place en 2014. S’il n’est sans doute pas exempt de tout reproche, Hamilton considère néanmoins que le gros des erreurs a été produit par un manque d’écoute de la part de McLaren.
« Ils ne m'ont jamais écouté »
« Quand j'étais chez McLaren, quand j'ai débuté, j'étais toujours en train de remettre les choses en question. Chez McLaren, je remettais en question la manière dont ils préparaient les pneus et leur température, toutes ces choses-là, et ils ne m'ont jamais écouté. Ils faisaient leur truc » a déclaré le septuple champion du monde dans un entretien pour motorsport.com. Hamilton s’est même permis une petite comparaison avec Mercedes : « Je les ai amenés à sortir des sentiers battus et à essayer différentes choses, ils ont vraiment évolué dans cette direction. Et quand obtient un bon résultat ou que l'on fait une bonne course, on se dit : 'Regardez, si nous sommes plus ouverts à certaines idées, même qui paraissent folles, faisons-le et allons de l'avant'. C'est un des éléments qui nous a aidés à élever le niveau continuellement, car nous avons peut-être une meilleure approche qu'auparavant » a-t-il conclu.