Le début de la saison 2021 approche et la situation de Lewis Hamilton, qui n'a toujours pas prolongé du côté de chez Mercedes, inquiète certains et en énerve d'autres. C'est le cas d'Eddie Jordan, ancien patron d'écurie, qui met les points sur les i.
Les rumeurs vont bon train concernant l'avenir de Lewis Hamilton. Alors que la saison 2021 devrait débuter le 28 mars prochain, le septuple champion du monde n'a pas renouvelé son contrat avec Mercedes, qui a pris fin en juin dernier. Hamilton est-il trop exigent ? Va-t-il finir par prendre sa retraite ? Ou bien va-t-il simplement rempiler en temps voulu ? Une chose est certaine, aucun accord n'a encore été trouvé pour le moment et quelques unes de ces rumeurs ont le don d'énerver certaines personnes du monde de la Formule 1. C'est notamment le cas d'Eddie Jordan, fondateur et ancien propriétaire de Jordan Grand Prix, écurie de Formule 1 présente sur les circuits de 1991 à 2005, qui a réagi à la rumeur selon laquelle Hamilton aurait notamment demandé un salaire à 45M€ et une Mercedes-AMG Project One dans son futur contrat. Rumeurs démenties par Mercedes mais rien n'y fait.
« Tout le monde est remplaçable ! »
Selon Eddie Jordan, nul n'est irremplaçable, pas même Lewis Hamilton. Dans un entretien accordé à F1 Insider, l'ancien patron d'écurie n'a pas mâché ses mots, encourageant Mercedes a tourné la page Hamilton. « Apparemment, les parties ne sont pas d’accord sur les conditions, Je viens d’entendre que Lewis veut plus que ce que Mercedes est prête à payer. Il s’agit aussi de partager les revenus de l’équipe et d’avoir un rôle influent dans le groupe Mercedes. Si j’étais le patron de Daimler, je lui montrerais la porte. Soit vous pilotez selon nos conditions, soit vous partez », s'est-il emporté, avant de s'adresser directement à Lewis Hamilton : « Je lui dirais aussi ce que Bernie Ecclestone (ancien patron de la Formule 1, ndlr) a dit après la mort d’Ayrton Senna. Même si Bernie était choqué et triste comme tout le monde, il a été le premier à retrouver son calme et nous a dit : "Maintenant, arrêtez de pleurnicher – tout le monde est remplaçable". Il avait raison. Et Lewis doit en avoir conscience aussi. »