Sous contrat jusqu'en 2024 avec la Scuderia Ferrari, Charles Leclerc est heureux de la durée de ce dernier. Après l'éviction de Daniel Ricciardo de chez McLaren, il ne se dit pas inquiet pour sa place en Formule 1 et se satisfait des contrats longues durées, notamment pour le développement des monoplaces.
Charles Leclerc a signé un contrat pluriannuel avec Ferrari en 2020. Prolongeant jusqu'en 2024, fait rare en Formule 1, Leclerc loue la stabilité que ce type de contrat peut apporter aux écuries. Malgré la décision de Daniel Ricciardo de quitter McLaren à l'issue de la saison, le Monégasque préfère voir les avantages de ces contrats longues durées. Le PDG de l'écurie McLaren a d'ailleurs assuré vouloir instaurer des clauses dans les futurs contrats de ses pilotes afin qu'ils aillent au bout de leur contrat.
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— le10sport (@le10sport) August 28, 2022
« Dans ma situation, c’était un rêve »
Tout comme Lando Norris et Max Verstappen, Charles Leclerc a signé un contrat pluriannuel avec son écurie. « Je ne peux que parler de mon cas personnel. En 2020, je signais un nouveau bail à long terme. Dans ma situation, c’était un rêve : j’ai toujours rêvé de représenter Ferrari. C’était une opportunité incroyable et, évidemment, j’ai signé sans hésiter et j’étais très heureux de mon choix » confie le Monégasque. Il se réjouit de ce contrat qui permet de développer au mieux sa monoplace.
« C’est bien d’avoir une vision à long terme »
Ce type de contrat favorise le bon développement des monoplaces et apporte de la stabilité aux écuries, ce qui manque à certaines équipes. Une fois le pilote prolongé pour une longue durée, les directeurs sportifs peuvent mieux se projeter dans l'avenir. « Je pense aussi que du point de vue de l’équipe, c’est bien d’avoir une vision à long terme vis-à-vis du développement, il ne faut pas se presser. Bien sûr, il faut amener de nouvelles pièces aussi vite que possible. Mais cette vision permet d’emmagasiner de l’expérience avec l’équipe. Je pense donc que c’est bénéfique pour elle comme pour moi » remarque Leclerc.
« Je crois toujours au championnat »
Dauphin de Max Verstappen et relégué à 80 unités de ce dernier au classement des pilotes, Charles Leclerc ne perd pas espoir. « Je crois toujours au championnat bien sûr, ce sera un défi très difficile, mais j'y croirai jusqu'au bout. Je pense que nous allons prendre les courses une par une en tant qu'équipe. Mais il est certain que nous devons essayer de maximiser chaque opportunité qui se présente à nous » a-t-il déclaré. La trêve estivale lui a permis de recharger les batteries afin de bien figurer dans cette deuxième partie de saison. « La première partie de la saison a été pleine de hauts et de bas, d'émotions et il y a beaucoup d'accumulation d'émotions qui mènent à la fatigue, alors j'étais assez heureux de partir en vacances ! » admet Leclerc. Néanmoins, Verstappen reste toujours autant déterminé. « Je ne me soucie pas vraiment de l’écart de points. Parce que pour moi, il s’agit d’essayer d’être parfait chaque week-end. Il n’est pas question de commencer à vous détendre une fois que vous avez cet écart. Je veux toujours gagner plus de courses. Et c’est ce que nous allons essayer de faire » confiait le pilote Red Bull.