Présent dans le paddock depuis 20 ans, Fernando Alonso possède une expérience considérable et a vu passer de multiples ingénieurs comme Adrian Newey notamment. D'ailleurs, il ne tarit pas d'éloges au sujet de l'ancien patron de Red Bull qu'il qualifie de «grand maitre» dans son domaine.
Depuis le début de saison, Fernando Alonso est monté à trois reprises sur le podium. Le vétéran du paddock bute sur le monstre à deux têtes de Red Bull avec Max Verstappen et Sergio Perez. L'ogre autrichien compte une autre flèche à son arc et pas des moindres avec Adrian Newey qui est en charge du département technique de l'écurie championne du monde. L'ingénieur britannique est à l'origine de la monoplace championne du monde en 2021. Newey s'était déjà illustré dans le passé notamment avec la glorieuse époque Williams-Renault où il avait remporté 9 titres au total de 1991 à 1997. Le Britannique est une référence dans son domaine, l'ultime pour Fernando Alonso.
F1 : Bourreau d’Hamilton, il fait un retour inattendu dans le paddock https://t.co/4L9zJajoy7 pic.twitter.com/sc8oB4pxbc
— le10sport (@le10sport) April 7, 2023
«Adrian Newey est probablement encore le grand maître de l'aéro en F1»
Questionné sur le regard qu'il porte envers l'écurie Red Bull, Fernando Alonso ne manque pas de remarquer la présence non-négligeable d'Adrian Newey dans les rangs de l'écurie autrichienne. « Red Bull ? Ils ont une super voiture et un super département technique. Adrian Newey est probablement encore le grand maître de l'aéro en F1 », a confié le double champion du monde dans les colonnes du journal L'Equipe. Pour autant, il ne pense pas que les monoplaces autrichiennes soit la plus forte de l'histoire.
Alonso ne pense pas que les Red Bull soient les plus fortes de tout les temps
« Je ne suis pas du tout d'accord. La semaine dernière, j'ai fini vingt secondes derrière Checo (Sergio Perez) et Max (Verstappen). Hamilton et Rosberg collaient une minute au reste du plateau en 2014 et 2015. Et en plus, après avoir claqué deux ou trois tours rapides, ils protégeaient leur moteur et baissaient la performance. Lewis a la mémoire courte, il vieillit (il sourit). Pour gagner des titres, il faut des voitures dominatrices comme Lewis les a eues », poursuivait Fernando Alonso, adressant là un petit tacle à Lewis Hamilton.