Deuxième du Grand Prix de Singapour, Max Verstappen fait l’objet d’une polémique en ce moment. Le pilote de Red Bull a été sanctionné par la FIA à des jours de travaux d’intérêts généraux pour avoir employé un langage grossier en conférence de presse. Pour Günther Steiner, cela ressemble fortement au scandale dont Lewis Hamilton avait été au coeur concernant les bijoux.
Arrivé en deuxième position du Grand Prix de Singapour, Max Verstappen n’a toutefois pas savouré son bon résultat. Le pilote de Red Bull est au coeur d’une polémique en ce moment, lui qui a écopé de quelques jours de travaux d’intérêts généraux après avoir employé un langage grossier en conférence de presse. Peu de monde dans le paddock partage la position de la FIA. La plupart se range derrière Max Verstappen, même Lewis Hamilton. Günther Steiner, lui, trouve toute cette situation un peu trop démesurée.
F1 : Un coup à la Schumacher signé Verstappen ? https://t.co/xctpkScWmQ pic.twitter.com/DunEPYtvML
— le10sport (@le10sport) September 28, 2024
«Verstappen aurait pu [choisir d’autres mots]»
« Tout d’abord, vous ne m’avez jamais entendu jurer lors d’une conférence de presse ou quoi que ce soit de ce genre. Je n’ai pas de sentiments à l’égard de Ben Sulayem, pour être honnête. Je ne pense pas que ce soit exagéré, ce que Verstappen a fait. Je pense que lorsque Max l’a fait en conférence de presse, il a expliqué la situation à propos de sa voiture, pas à propos d’une personne. Y a-t-il d’autres mots qu’il aurait pu choisir ? Oui, il aurait pu. Il a dit qu’il s’agissait d’une terminologie que l’on utilise beaucoup. Est-ce que c’est bien ? Peut-être que ce n’est pas juste, mais est-ce que c’est faux ? Peut-être pas non plus. Je ne sais pas trop ce qu’il en est » a d’abord expliqué l’ancien manager d’Haas dans le podcast Red Flags.
«Je ne pense pas qu’il était nécessaire d’en faire tout un plat»
Günther Steiner a ensuite avoué que ce scandale lui rappelait vaguement une polémique dont Lewis Hamilton a été victime il y a quelques temps. « Pendant la course, lorsqu’ils sont à la radio, je peux tout à fait comprendre [les jurons] parce que l’adrénaline doit être élevée. Mais ils les disent et la FOM est très douée pour les faire disparaître. Quand ils le font, les gens savent évidemment ce que le gars a dit. Ils suppriment deux mots normalement - l’un avec un ’s’ et l’autre avec un ’f’, donc il n’y a pas de secret là-dedans. Ils ne bippent rien d’autre. Je ne pense pas qu’il était nécessaire d’en faire tout un plat. Pour moi, cela ressemble beaucoup à ce qui s’est passé il y a deux ans avec la croisade sur les bijoux. Nous sommes en 2024. C’est ce que j’essaie de comprendre. Quelqu’un qui porte une boucle d’oreille, je m’en fiche complètement » explique-t-il dans des propos rapportés par NextGen-Auto.
Pour rappel, Lewis Hamilton était entré dans un bras de fer en 2022 avec la FIA, qui voulait interdire le port de bijoux en F1. Le pilote de Mercedes avait toutefois remporté sa bataille avec les dirigeants de la discipline, puisqu’il avait continué à les porter. Max Verstappen semble piégé dans une polémique similaire.