Vainqueur des deux derniers Grands Prix, Max Verstappen affiche une forme étincelante. A l'inverse, la pression du titre mondial envahit les pensées de McLaren puisqu'Oscar Piastri et Lando Norris sont partis à la faute le week-end dernier. Jacques Villeneuve, champion du monde 1997, avertit sur la difficulté à tenir le bon rythme toute une saison. Une surprise est encore possible.
Et si cette saison de Formule 1 n'était pas terminée ? Le week-end dernier a laissé des traces tant l'écurie McLaren a manqué une occasion. En abandonnant dès le début, Oscar Piastri a vu Max Verstappen lui reprendre 25 points d'un coup et son avance a quelque peu fondu. De quoi lui remettre une certaine pression alors que le titre était censé se jouer entre les deux McLaren.
Piastri et McLaren sous pression
Souvent décrit comme imperturbable depuis le début de la saison, Oscar Piastri a montré des signes de faiblesse en Azerbaïdjan. Le pilote australien va maintenant devoir se méfier pour éviter un retour tonitruant de Max Verstappen. « Ce fut une très mauvaise performance tant de la part de Piastri que de Norris, et encore plus de la part de Piastri. On voyait bien que Piastri était à bout tout au long du week-end, pour une raison ou une autre. Sa conduite était erratique depuis vendredi, avec une erreur lors des qualifications, une erreur sur la grille de départ, suivie d’une erreur dès le premier tour. Il n’était pas dans le coup. C’était vraiment étrange, car il avait une avance considérable. Mais nous avons souvent dit qu’être pourchassé, être la proie, est une pression très difficile à supporter. Et cela l’a vraiment affecté, en tout cas ce week-end, ce qui est fou » réagit Jacques Villeneuve, d'après des propos rapportés par Nextgen-Auto.
L'alerte lancée chez McLaren ?
Face à ce week-end raté, l'écurie McLaren doit répondre pour éviter de sombrer et laisser revenir Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial. « Maintenant, comparé à Norris, il n’a pas perdu beaucoup de points. Il suffit d’un autre week-end comme celui-ci pour que la pression soit encore plus forte. Nous avons toujours perçu Piastri comme un bloc froid et inamovible. Mais ce n’est pas ce que nous avons vu ce week-end. Peu importe à quel point vous êtes fort. Même Max a connu des week-ends où nous nous sommes dit ’OK, peut-être que celui-là était un peu exagéré !’ Mais ce qui est curieux, c’est que cela concernait les deux pilotes et l’équipe. Tout le monde. Pas seulement un aspect » poursuit Jacques Villeneuve, champion du monde 1997.