Issu de l'académie Red Bull, Max Verstappen a gravi les échelons au sein du giron de l'écurie autrichienne avec brio. Une réussite qui ne surprend pas Helmut Marko, responsable de la gestion des pilotes chez Red Bull, puisqu'il raconte sa première rencontre avec le Néerlandais, qui lui avait lâché une réponse qu'il n'est pas prêt d'oublier.

Dès ses jeunes années, Max Verstappen impressionnait par son talent de pilotage, suscitant la convoitise de nombreuses écuries de Formule 1. Mercedes a raté le coche en 2014 puisque l'équipe de Toto Wolff n'avait pas de baquet à lui offrir immédiatement en F1. Ce qui n'était pas le cas de Red Bull qui a pu placer le Néerlandais chez Toro Rosso dès 2015 avant ses grands débuts dans l'écurie autrichienne en 2016, marqués par une victoire dès sa première course en Espagne. Mais c'est bien en 2014 que tout a basculé comme le raconte Helmut Marko, responsable de la gestion des pilotes chez Red Bull. Lors du week-end de Formule 3 au Norisring cette année-là, Max Verstappen écrase la concurrence malgré une météo délicate. Il n'en fallait pas plus pour convaincre Helmut Marko de boucler sa signature. Il raconte d'ailleurs cette première rencontre avec celui qui deviendra quadruple champion du monde.
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— Oracle Red Bull Racing (@redbullracing) February 1, 2025
Marko dévoile les coulisses de l'arrivée de Verstappen chez Red Bull
« C’était en fait une conversation très spéciale, presque comme dans un film. J’ai vu qu’il gagnait de manière formidable et je l’ai approché à ma manière - très directe. Je l’ai regardé dans les yeux et je lui ai dit sans détour : "écoute, Max, je veux juste savoir une chose de toi : est-ce que tu cours comme ça parce que tu y as été forcé par l’éducation stricte de ton père, ou as-tu l’intention et la motivation de continuer, peu importe qui t’a poussé jusqu’ici ?" », raconte-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de révéler que la réponse de Max Verstappen va le marquer durablement.
«Il m’a regardé froidement et impassiblement »
« Croyez-le ou non, l’adolescent qu’il était encore (16 ans) n’a pas émis un son, m’a regardé froidement et impassiblement et a répondu : ’Non, j’aime vraiment courir. Et c’est totalement mon choix. Mon seul souci est de continuer du mieux que je peux et d’éviter les erreurs commises par mon père’. Pour être honnête, j’ai été aussi surpris par cela que par ses capacités de pilotage sur asphalte mouillé. Le garçon était déjà redoutable, avec et sans casque. Il avait une mentalité mature dans un corps jeune. Beaucoup plus mature que son âge. Même maintenant, il voit bien plus loin que ses 27 ans », ajoute Helmut Marko.