Après un très bon début de saison, Ferrari n’a finalement pas pu lutter avec Red Bull. L’écurie autrichienne compte une large avance au classement constructeur et la Scuderia voit désormais Mercedes revenir à 35 petites longueurs. Mattia Binotto a reconnu que finir troisième serait un échec pour son équipe et a annoncé du changement à venir.
Battu sur ses terres. Devant ses supporters, Ferrari espérait frapper un grand coup le week-end dernier à Monza, pour le Grand Prix d’Italie. Alors qu’il partait de la pole position, Charles Leclerc n’a pas pu lutter face à Max Verstappen, qui s’est imposé pour la cinquième fois consécutive. Alors qu’elle était très bien partie, la Scuderia voit Red Bull s’envoler au classement constructeur, tandis que dans le même temps, Mercedes revient.
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— le10sport (@le10sport) September 16, 2022
« Ce serait douloureux »
Les récentes performances de Lewis Hamilton et George Russell lui ont permis de revenir à seulement 35 points de Ferrari. Mattia Binatto a reconnu que finir derrière Mercedes serait vécu comme un échec : « Ce serait douloureux. En arriver là, avec la façon dont nous avons commencé la saison, cela prouverait que nous n’avons pas été assez bons pour améliorer la voiture tout au long de la saison. Et qu’il y a eu trop d’erreurs. Mais nous sommes en avance et nos intentions sont de rester devant eux », rapporte Nextgen-Auto.
« Être parfait est presque impossible »
Cette saison, Ferrari a souvent été pointé du doigt pour ses erreurs stratégiques. « Pendant un week-end de course, vous pouvez toujours faire des erreurs. Red Bull en commet, Mercedes en commet. Être parfait est presque impossible, vous devez prendre une décision sur le muret des stands, sous pression, mais nous devons être les meilleurs pour que ces erreurs ne soient plus aussi coûteuses », a admis Mattia Binotto.
« Des changements sont nécessaires »
D’après le patron de Ferrari, son équipe n’a pas besoin « de changer les gens, mais nous devons certainement changer certaines choses. La façon dont nous communiquons, la façon dont nous entrons dans le processus de prise de décisions... des changements sont nécessaires, c’est admis. Ajouter de la valeur peut être nécessaire, ajouter des personnes aussi. Mais changer les gens n’est pas une voie que je veux suivre, c’est une ancienne façon d’aborder les problèmes. »