Red Bull a impressionné le week-end dernier lors du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn. Max Verstappen et Sergio Pérez ont dominé la course et ont offert un doublé à leur écurie, loin devant les Mercedes de Lewis Hamilton et George Russell. Ce dernier a d’ailleurs fait un terrible constat et a invité son équipe à se projeter d’ores et déjà sur la saison prochaine.
Troisième au championnat constructeur la saison passée, Mercedes espère se relancer cette année. Mais le premier Grand Prix de la saison à Bahreïn n’a pas donné beaucoup de motifs d’espoirs à l’écurie allemande. Une course totalement dominée par Red Bull, Max Verstappen s’étant imposé sans encombre, tandis que son coéquipier Sergio Pérez s’est offert la deuxième place.
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— le10sport (@le10sport) March 7, 2023
Le terrible constat d’échec de Russell
George Russell n’était d’ailleurs pas très optimiste après le GP de Bahreïn. Pour lui, le championnat est d’ores et déjà plié et ce sera Red Bull qui sera sacré une nouvelle fois. En ce qui concerne Mercedes, le pilote âgé de 24 ans invite son équipe à préparer la deuxième partie de la saison, voir la prochaine. « Si nous devons sacrifier certaines courses ou une partie d’une saison pour nous donner une chance d’avoir une voiture qui peut se battre pour la première place, que ce soit en seconde moitié de la saison ou même l’année prochaine, c’est peut-être ce que nous allons devoir faire parce que nous sommes clairement loin derrière », a-t-il déclaré, dans des propos relayés par Nextgen-Auto.
« Nous sommes loin derrière »
« Nous n’allons pas tourner autour du pot, bien sûr, c’est un coup dur pour nous tous. Nous sommes loin derrière là où nous voulons être. Je pense que le seul point positif à retenir de tout cela pour le moment est qu’il n’y a pas de problème fondamental avec la voiture autre qu’un manque d’appui. Et aussi idiot que cela puisse paraître, c’est probablement l’un des problèmes les plus faciles à résoudre, si vous le comparez à la même époque l’année dernière. Nous sommes passés de la voiture qui rebondissait le plus à la voiture qui rebondit probablement le moins. Peut-être qu’avec le changement de réglementation, nous avons franchi une étape trop conservatrice à cet égard et peut-être devons-nous revenir en arrière pour gagner de l’appui facilement », a ajouté George Russell.