F1 : Macron interpellé, il prend une décision retentissante
Jean de Teyssière

Clap de fin pour le circuit Paul Ricard en Formule 1. Lors de la saison 2022, Le Castellet a accueilli son dernier Grand Prix, quatre ans après son grand retour après 28 années d'absence. Face à cette grande perte pour la France, le président de la Formule 1, Stefano Domenicali a récemment interpellé Emmanuel Macron pour que le Grand Prix de France refasse son apparition dans le calendrier de la Formule 1. Et son gouvernement, par la voie de sa ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra lui a répondu. 

L'histoire retiendra que pour le moment, Max Verstappen est le dernier vainqueur du Grand Prix de France. Mais un come-back pourrait rapidement se faire puisque le patron de la Formule1, Stefano Domenicali a appelé la France à faire des efforts pour qu'un retour ait lieu. Le président de la F1 souhaitait parler à des intermédiaires et le gouvernement Macron lui a fait une promesse...

Quand le président de la F1 interpellait Macron

Dans un entretien accordé à L'Equipe, Stefano Domenicali a été interrogé sur la possibilité de revoir le Grand Prix de France dans le calendrier des futures saisons de Formule1 : « Le jour où le président Macron me dit qu'il veut discuter pour parler du retour de la France, je viens. S'il veut discuter, je serai là dès qu'il le souhaite pour en parler.  Désormais, la F1 est redevenue un sport qui intéresse. Vous ne pouvez pas dire: je viens parce que je suis la France. Plus que personne, je veux que votre pays revienne au calendrier mais il faut faire les efforts que les autres font. Il faut juste que chacun fasse des efforts. Mieux, il faut des interlocuteurs. Et pour l'instant, chez vous, nous n'en avons pas. »

«  C’est vraiment une grande opportunité »

La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra s'est chargée de répondre à la place du président Emmanuel Macron, dans des propos rapportés par nextgen-auto.com : « Je pense que c’est positif que le patron de la Formule 1 ait récemment exprimé un tel désir pour la France. Par conséquent, nous allons travailler sur une feuille de route. Il nous faut maintenant attirer les bonnes personnes - et en France elles ne manquent pas, y compris parmi nos illustres élus - pour développer un bon projet et entrer en dialogue avec la direction de la Formule 1. C’est vraiment une grande opportunité que d’être demandé, donc nous ferons tout ce que nous pourrons pour en profiter. »

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