F1 : Les plus grands moments de la carrière de Sebastian Vettel
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dimanche, Abu Dhabi sera le théâtre d'un petit évènement puisque Sebastian Vettel disputera la dernière course de son immense carrière débutée en 2007. Après 16 saisons en F1, le pilote allemand va quitter la compétition après 299 départs, 122 podiums, 57 poles positions, 53 victoires et surtout 4 titres mondiaux qui en font l'un des plus grands pilotes de l'histoire. Le 10 Sport vous propose de revenir sur les moments clés de sa carrière.

GP des USA 2007 : Première course, premiers points

Troisième pilote de l'écurie BMW SauberSebastian Vettel est lancé dans le grand bain en 2007. Après l'énorme accident de Robert Kubica au Canada, l'Allemand récupère son baquet pour le GP d'Indianapolis. Et Vettel ne va pas manquer l'occasion de se distinguer puisqu'il terminera huitième de la course et inscrira donc le premier point de sa carrière pour sa première course à F1. Alors âgé de 19 ans, 11 mois et 14 jours, il restera même le plus jeune pilote à décrocher des points jusqu'à l'arrivée de Max Verstappen en F1 en 2015.

GP d'Italie 2008 : Déjà une première victoire

Autre preuve de sa précocité impressionnante, dès sa première saison complète en F1, Sebastian Vettel va remporter son premier Grand Prix. Alors âgé de 21 ans, il s'impose à Monza en 2008 sous une pluie battante au volant de sa modeste Toro Rosso. L'Allemand devient alors le plus jeune poleman de l'histoire de la F1 puis le plus jeune vainqueur d'une course. Mais là encore, ces deux records ne résisteront pas au phénomène Verstappen.

GP d'Abu Dhabi 2010 : Le premier titre mondial

Auteur d'un début de carrière impressionnant, Sebastian Vettel poursuit alors son ascension fulgurante en s'engageant avec Red Bull en 2009 et devient le plus jeune vice-champion du monde de l'histoire de la F1, simplement battu par l'intouchable Brawn GP de Jenson Button. Mais dès 2010, il va décrocher son premier titre. 11 ans avant le dénouement totalement fou entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, Abu Dhabi est déjà le théâtre d'une fin de championnat haletante. Mais cette année-là, Sebastian Vettel n'est absolument pas le favori pour le titre puisqu'il arrive au dernier GP de la saison en troisième position au classement avec 15 points de retard sur Fernando Alonso avec son coéquipier Mark Webber intercalé. Mais alors que Ferrari décide de calquer sa stratégie sur celle de l'Australien qui entre très tôt au stand après avoir heurté le mur, Sebastian Vettel en profite pour filer en tête et s'imposer pendant que Fernando Alonso, seulement septième, n'a jamais réussi à doubler Vitaly Petrov. L'Allemand devient alors le plus jeune champion de l'histoire à 23 ans 4 mois et 11 jours. Et cette fois-ci, ce record tient toujours.

GP du Brésil 2012 : La remontée pour le triplé

Deux ans plus tard, Sebastian Vettel va encore priver Fernando Alonso d'un troisième titre mondial. Au Brésil en 2012, l'Allemand arrive cette fois-ci en tête du championnat du monde. Mais dès le premier virage, le pilote Red Bull s'accroche avec Bruno Senna. En tête à queue, Vettel peut repartir, mais il est dernier et doit donc remonter pour s'assurer un troisième titre. Pendant ce temps-là, Fernando Alonso termine deuxième, mais l'Allemand arrive à remonter sixième ce qui lui suffit pour décrocher une troisième titre et devenir le plus jeune triple champion du monde de l'histoire de la F1. Un record que même Max Verstappen ne pourra pas battre.

GP d'Allemagne 2018 : Le début de la fin

Après une dernière année délicate chez Red Bull, Sebastian Vettel rejoint Ferrari en 2015 où il remplace Fernando Alonso avec l'objectif d'égaler les 5 titres de Juan Manuel Fangio, mais également d'offrir un premier titre à la Scuderia qui attend de renouer avec le sacre mondial depuis 2007. Mais comme Alonso, Vettel va échouer. Et pourtant, en 2018, il réalise un excellent début de saison et se présente à domicile à Hockenheim en tant que leader du championnat du monde devant Lewis Hamilton. Et alors que tout se passe bien sur le circuit allemand, Vettel va partir à la faute avec l'arrivée de la pluie. Pendant ce temps, Lewis Hamilton file vers la victoire et décrochera en fin de saison son sixième titre mondial, empêchant ainsi son rival allemand de revenir à sa hauteur en tant que quintuple champion du monde. Pour de nombreux observateurs, ce GP est d'ailleurs le tournant de la saison, mais également le symbole du déclin de Sebastian Vettel qui vivra deux dernières saisons très délicates chez Ferrari durant lesquelles il n'a jamais été en mesure de lutter pour le titre, avant de rejoindre Aston Martin. Après ce GP d'Allemagne 2018, Vettel ne remportera que trois courses en quatre saisons et demie. La preuve que dans l'immense carrière de l'Allemand, il y a bien un avant et un après Hockenheim 2018. Une carrière qui s'achèvera donc dimanche.

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