Dimanche à Miami, Max Verstappen a tout fait pour rivaliser avec les McLaren mais n'a pas pu faire de miracles compte tenu de l'écart de performance entre sa monoplace et celles de l'équipe dirigée par Zak Brown. D'ailleurs, Oscar Piastri reconnaît qu'il savait qu'il finirait par dépasser le quadruple champion du monde.
Parti en quatrième position sur la grille de départ, Oscar Piastri a bénéficié de la passe d'arme musclée entre Max Verstappen et Lando Norris pour rapidement se retrouver dans les échappements de la Red Bull. Une lutte acharnée s'est donc mise en place entre les deux pilotes et l'Australien a fini par dépasser le quadruple champion du monde grâce à une magnifique manœuvre. Cependant, malgré l'incroyable défense de Verstappen, Piastri savait qu'il finirait par le dépasser grâce au rythme de sa McLaren.
«Ce n’était qu’une question de "quand" je le dépasserais»
« C’était difficile au début d’essayer de dépasser Max. J’ai essayé assez fort de passer, avec tout encore sur ma voiture. Ce n’était pas facile mais j’ai choisi mes moments quand il le fallait. Je pouvais dire que nous avions beaucoup de rythme dès le départ. Ce n’était qu’une question de "quand" je le dépasserais, pas de "si". je voulais le faire aussi efficacement que possible car je savais qu’une fois que Lando serait revenu derrière moi, il allait nous rattraper. Je voulais dépasser rapidement mais proprement. J’ai eu l’impression d’avoir fait un assez bon travail, puis j’ai creusé l’écart. Peut-être pas la deuxième moitié de course la plus forte de ma vie, mais je pense que creuser cet écart et être rapide aux bons moments était ce dont j’avais besoin », lâche le vainqueur de la course dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant d'évoquer son dépassement bien plus tranquille sur Kimi Antonelli en début de course.
«Je savais à quoi m’attendre»
« Pour être honnête avec vous, Kimi a été très sympa avec moi et ne m’a pas rendu la vie très difficile, ce qui est agréable quand vous courez contre des gens qui identifient quand quelqu’un est plus rapide et ne rendent pas la course plus difficile pour nous deux. Donc c’était sympa de sa part. Évidemment, Max menait la course, c’est une autre histoire. Mais je savais à quoi m’attendre. Je pouvais dire que nous avions beaucoup de rythme. Comme je l’ai dit, il s’agissait juste de prendre mon temps, d’attendre un moment, ou de le forcer à un moment [d’erreur]. C’est ce que j’ai pu faire. Une fois que je suis passé, je savais que je devais essayer de creuser un écart pendant que Lando était derrière lui. C’est ce qui m’a permis de gagner », ajoute Oscar Piastri.