F1 : Hamilton profite de Mercedes, la folle accusation
Pierrick Levallet

Septuple champion du monde, Lewis Hamilton n'a plus rien à prouver à personne chez Mercedes. En revanche, la situation est totalement différente pour George Russell, qui doit encore montrer qu'il peut être au même niveau que son coéquipier. D'ailleurs, Damon Hill estime que le pilote de 38 ans n'a aucun scrupule à utiliser son compatriote pour les tâches ingrates.

Chez Mercedes depuis 2013, Lewis Hamilton n’a plus rien à prouver au sein de l’écurie allemande. Le Britannique a raflé six de ses sept titres de champion du monde dans cette équipe au cours de la dernière décennie. En revanche, George Russell doit encore convaincre son monde chez Mercedes. Successeur de Valtteri Bottas et nouveau coéquipier de Lewis Hamilton, le pilote de 25 ans se sait très attendu au vu de son potentiel. D’ailleurs, Damon Hill a affirmé que le Britannique devait encore fournir une grande charge de travail chez Mercedes, au contraire de son compatriote.

Russell «doit encore prouver» qu’il peut faire de grandes choses

« George doit travailler très dur pour devenir un atout précieux pour l’équipe, ce qu’il fait. C’est à lui de travailler dur. Lewis n’a pas à le faire. Ils savent ce qu’ils ont avec Lewis, ils savent que, si on lui donne une demi-chance, il reviendra au sommet de sa forme et pourra faire des courses extraordinaires » a lancé l’ancien pilote de F1 dans des propos rapportés par NextGen-Auto.

«La stratégie de Lewis est d’éliminer les distractions»

Damon Hill a ensuite ajouté que Lewis Hamilton en avait conscience et qu’il n’avait aucun mal à en profiter. « Ils savent que George peut aussi le faire, mais il doit encore le prouver. Lewis est très doué pour comprendre cela, il se dira ’je laisse faire le travail difficile à George parce que c’est épuisant’. En tant que président du GPDA, George a une grosse charge de travail. La stratégie de Lewis est d’éliminer les distractions et de se ménager des temps morts. Même avec Valtteri Bottas, Lewis a adopté une approche détendue en début de saison. Il laisse les choses se dérouler et, finalement, lorsqu’il voit une opportunité, il appuie sur l’accélérateur et disparaît au loin » a-t-il expliqué.

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