A l'occasion de la présentation de la SF-24, Frédéric Vasseur a évidemment longuement été interrogé sur l'arrivée de Lewis Hamilton en 2025. Le patron de la Scuderia Ferrari a notamment démenti que son choix soit une injustice pour Carlos Sainz, poussé au départ par la signature du septuple champion du monde.
?️ En marge de la présentation du dispositif de @CanalplusF1 pour la saison 2024 de F1, @Julien_FEBREAU m’a accordé quelques mots. Premier extrait de notre échange : La succession d’Hamilton chez Mercedes.?⬇️ @le10sport https://t.co/wN9ef2GLnS
— Arthur Montagne (@Arthur_Montagne) February 8, 2024
«Injuste ? Je ne sais pas si injuste est le bon mot»
« Injuste ? Je ne sais pas si injuste est le bon mot. Lewis doit être pris en compte dans tous les cas, il est le pilote avec le meilleur palmarès et ça n’a aucun lien avec Carlos. Je pense que pour l’équipe, l’opportunité d’avoir Lewis est quelque chose que vous devez considérer dans tous les cas. C’est le gars avec la plus grande expérience et c’est une énorme opportunité pour nous. Cela n’a rien à voir avec Carlos. Carlos a fait un excellent travail l’année dernière. Je suis sûr qu’il fera un excellent travail l’année à venir. Il est très concentré, nous avons eu une très bonne relation personnelle. Mais c’est comme ça et nous devons nous concentrer sur l’avenir », assure le patron de l'écurie italienne dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de poursuivre.
«Dire à Sainz que l’équipe avait décidé de le remplacer n’a pas été la décision la plus simple de ma vie»
« Dire à Sainz que l’équipe avait décidé de le remplacer n’a pas été la décision la plus simple de ma vie. L’autre coup de fil qui était le plus difficile, c’était celui avec Toto. Mais je suis pleinement convaincu que Carlos est un pilote très professionnel, qu’il comprend qu’il y a une longue saison devant nous, que c’est une énorme opportunité. Nous avons eu une longue discussion comme vous pouvez l’imaginer mais je soutiendrai pleinement Carlos, il est pleinement engagé et nous savons que nous devons faire le travail ensemble. Nous sommes ensemble, nous sommes professionnels », ajoute Frédéric Vasseur.