F1 - GP du Brésil : Ocon et Alonso s’expliquent après leur accident
Thibault Morlain

Ce dimanche, pour le Grand Prix du Brésil, Esteban Ocon et Fernando Alonso s’élanceront de la 18ème et 15ème place. Il faut dire que les deux pilotes Alpine n’ont pas été aidé par leur accrochage lors de la course sprint sur le circuit d’Interlagos. Et suite à cet événement, les deux coéquipiers se sont expliqués. 

Pour Fernando Alonso, les derniers moments chez Alpine sont compliqués. Alors que l’Espagnol a enchainé les pépins lors des derniers Grands Prix, cela a encore été le cas au Brésil. Ainsi, ce samedi, lors de la course sprint, le double champion du monde s’est tout simplement accroché avec… Esteban Ocon, son coéquipier chez Alpine. Une scène improbable qui n’a pas manqué de faire réagir les deux pilotes après avoir franchi la ligne. 

« Parfois, c'est très compétitif au sein d'une équipe »

Rapporté par L’Equipe, Fernando Alonso s’est ainsi confié après l’accrochage avec Esteban Ocon. L’Espagnol a alors expliqué : « J'étais très près du mur à Djeddah avec lui, près du mur à Budapest, aujourd’hui (samedi) dans le virage 4... Parfois, c'est très compétitif au sein d'une équipe, ça lui est d'ailleurs arrivé avec Perez, avec Verstappen donc... c'est une course de plus. Je me sens mal pour les gars aujourd'hui mais j'essaierai de faire une bonne course demain ». 

« Fernando est sorti de nulle part »

De son côté, Esteban Ocon a lui confié à propos de cet événement : « Je suppose que la chose la plus difficile à accepter est que nous avons beaucoup perdu dans cette course, terminant en fond de grille. Malheureusement, cela coûte cher à l'équipe, au mauvais moment. C'est malheureux ce qui s'est passé au premier tour. J'essayais d'attaquer les McLaren, j'ai donc pris ma ligne et Fernando est sorti de nulle part à l'extérieur. Nous nous sommes touchés et à partir de là, ma course était pratiquement terminée. Nous allons devoir travailler ensemble demain (dimanche) pour revenir et marquer des points pour l'équipe. J'espère que nous pourrons le faire ». 

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