Charles Leclerc est passé proche d’une nouvelle victoire ce dimanche en Azerbaïdjan. Le Monégasque a fini a la deuxième place à Bakou, derrière Oscar Piastri de chez McLaren. Frédéric Vasseur, patron de Ferrari, estime néanmoins que le pilote de 26 ans a payé une erreur qu’il a commise après son arrêt au stand.
Vainqueur du Grand Prix d’Italie le 1er septembre, Charles Leclerc aurait bien aimé enchaîner avec une deuxième victoire consécutive ce dimanche en Azerbaïdjan. Le Monégasque a néanmoins du se contenter de la deuxième place à Bakou. Le pilote de 26 ans a terminé avec presque 11 secondes de retard sur Oscar Piastri. Frédéric Vasseur estime d'ailleurs que Charles Leclerc a peut-être payé l’une de ses erreurs sur la piste d’Azerbaïdjan.
F1 : Malédiction pour Leclerc, il fait son mea-culpa https://t.co/DkV9G4K1HC pic.twitter.com/FhMa5fWI8o
— le10sport (@le10sport) September 16, 2024
«Il a été très difficile d’essayer de dépasser Piastri»
« Les pneus arrière n’ont pas aidé Charles, mais cela ne doit pas être une excuse. Probablement qu’il a été un peu optimiste après le premier relais car nous étions très à l’aise. Il a donc décidé de ne pas pousser après l’arrêt aux stands. Peut-être que ce n’était pas la bonne approche, que c’était une erreur, car à la fin, il a été très difficile d’essayer de dépasser Piastri. Quand tu es derrière, tu endommages plus les pneus que lorsque tu es devant. Le dépassement d’Oscar ? Je n’ai pas encore parlé avec Charles, mais c’était au premier tour du relais, il était important de conserver les pneus, et peut-être qu’il n’a pas vu que Piastri était si rapide en ligne droite, donc il a été surpris » a d’abord expliqué le patron de Ferrari dans des propos rapportés par NextGen-Auto.
«Vous usez beaucoup les pneus arrière pour essayer de dépasser»
« Il y a quinze jours à Monza, c’était probablement le contraire : la position sur la piste est importante et quand vous passez 20 tours derrière quelqu’un, vous usez beaucoup les pneus arrière pour essayer de dépasser. Après 25 tours, vous commencez à dégrader les pneus plus que la personne qui vous précède. Je pense que c’est ce qui est arrivé lors du premier relais à Piastri qui était derrière nous. Il est resté derrière nous pendant 10 tours, puis dans les cinq derniers tours du premier relais, nous avons creusé un écart important » a ensuite ajouté Frédéric Vasseur. Reste maintenant à voir si Charles Leclerc saura tirer les leçons du Grand Prix d’Azerbaïdjan pour ne pas reproduire les mêmes erreurs à Singapour le 22 septembre.