Lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Charles Leclerc était en course pour remporter une deuxième course consécutive. Le pilote monégasque partait en pole position mais c’est finalement Oscar Piastri qui est sorti vainqueur de Bakou. Une deuxième place au goût amer pour le pilote de Ferrari, qui reconnaît sa faute.
Dans le vingtième tour de course, Charles Leclerc se fait dépasser par Oscar Piastri qui prend alors la tête du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Tête qu’il ne quittera plus et qui fait très mal à Charles Leclerc, qui espérait pouvoir bonifier une pole position.
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— le10sport (@le10sport) September 16, 2024
«J’ai mal évalué la situation»
Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, Charles Leclerc revient sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan et explique en détail ce qu’il s’est passé : « La course a été assez frustrante. McLaren et nous avons utilisé deux configurations différentes. Manifestement, ils avaient, je pense, un package avec moins d’appui. Nous avions un peu plus d’appui, ce qui nous a permis d’être assez rapides dans la section du château. Cependant, dans toutes les lignes droites, ils volaient. Et c’est probablement là que j’ai perdu la course. J’ai mal évalué la situation. Quand Oscar m’a dépassé dans le premier virage, je n’étais pas trop inquiet. Je voulais juste rester dans le DRS, garder mes pneus et tenter un dépassement plus tard. Mais cette opportunité ne s’est jamais vraiment présentée, simplement parce que nous étions trop lents dans les lignes droites. Oui, c’était une petite erreur de jugement qui a eu de grandes conséquences. Parfois, cela fait mal, et c’est le cas cette fois-ci. Mais c’est ainsi. D’un autre côté, les deux dernières courses ont été plutôt bonnes en termes de performances. Ce week-end n’a pas été très bon, parce que Carlos, qui était en bonne position, n’a pas réussi à terminer la course. Mais au sein de l’équipe, nous sommes en bonne position, dans un bon état d’esprit, et nous devons continuer à pousser dans cette direction. »
«Une erreur de jugement de ma part»
« Dès que je suis sorti des stands avec le pneu dur, nous n’avons pas réussi à trouver l’adhérence que McLaren avait sur ces pneus. Et encore une fois, quand Oscar m’a dépassé, j’étais très calme dans la voiture. Je me suis concentré sur la gestion de mes pneus, ce que j’ai fait. Et après dix ou 15 tours, j’ai pensé que tout se mettait en place et que peut-être, vers la fin, nous serions mieux placés. Mais avec l’air sale, je pense que pendant 20 ou 25 tours vers la fin, mes pneus étaient complètement usés, confie Leclerc. Et encore une fois, ils étaient trop rapides dans les lignes droites pour que je puisse tenter quoi que ce soit. Pas vraiment par surprise, parce qu’il n’était pas complètement derrière moi. Il était un peu sur la gauche. Je pouvais donc voir dans mes rétroviseurs qu’il était là et qu’il était possible qu’il y aille. Mais encore une fois, je ne pouvais pas vraiment être super agressif. J’avais encore des pneus froids. J’avais vraiment du mal à les mettre en température. Je me suis dit que ce n’était pas si grave qu’il me dépasse à ce moment-là parce que la course était encore longue et que le DRS m’aiderait à rester à une seconde de lui et qu’une fois que mes pneus seraient en température, je pourrais le dépasser à nouveau. Mais comme je l’ai dit, c’était une erreur de jugement de ma part. »