F1 - Ferrari : Gros «problème» avec Lewis Hamilton !
Pierrick Levallet

Lewis Hamilton avait très certainement rêvé de mieux pour sa première année chez Ferrari. Le septuple champion du monde peine à prendre en main sa voiture, et cela se ressent sur ses résultats. Le problème du pilote de 40 ans au sein de la Scuderia semble néanmoins avoir enfin été identifié.

Après plus d’une décennie chez Mercedes, Lewis Hamilton a signé chez Ferrari pour relancer sa carrière. Mais la première année du Britannique au sein de la Scuderia est loin d’être satisfaisante. Le septuple champion du monde n’est que sixième au classement général de la F1 et a même terminé le Grand Prix de Hongrie en douzième position. Le pilote de 40 ans a d’ailleurs eu des mots très durs envers lui-même ce week-end. Mais Sam Bird pense avoir trouvé l’origine des galères de Lewis Hamilton chez Ferrari.

Lewis Hamilton souffre du «trail braking» ?

« Je pense que lui et Ferrari connaissent le problème. Il s’agit simplement de se défaire de l’habitude qui crée ce problème, car clairement Charles Leclerc n’a pas ce souci. Pour moi, d’après ce que j’ai entendu en parlant à certaines personnes, cela ressemble à du 'trail braking' et ça en a tout l’air aussi. En gros, quand vous freinez fort, vous mettez la voiture en assiette plongeante, et si vous freinez en dégressif ("trail braking") dans ces voitures, vous pouvez étouffer le diffuseur, ce qui crée une instabilité du train arrière en fin de freinage » a d’abord expliqué le pilote de Formule E dans des propos rapportés par F1i.

«Souvent, il se heurte à ce problème précis»

« C’est exactement ce avec quoi il lutte. On le voit quand il essaie de négocier les virages 6 et 7 : un tour sur deux, on a l’impression qu’il va avoir un moment de perte de contrôle, et cela engendre des incohérences. Souvent, il se heurte à ce problème précis. Le souci, c’est que si vous dites : ‘D’accord, il y a une instabilité arrière en fin de freinage, relevons l’avant de la voiture pour réduire la plongée’, tout ce que vous ferez alors, c’est créer beaucoup de sous-virage, donc ce n’est pas envisageable. Puis vous vous dites : ‘Mettons un ressort avant plus rigide’, et ça non plus, ça ne marche pas. Donc tout ce qu’ils font pour l’aider à résoudre ce problème risque en fait d’aggraver l’avant de la voiture et de la rendre plus lente s’il doit ensuite la piloter comme Charles Leclerc. Voilà le dilemme auquel ils sont confrontés » a ensuite ajouté Sam Bird. À voir maintenant si Lewis Hamilton corrigera le tir après la pause estivale.

Articles liés