Au cours de cette saison 2025 compliquée à bien des égards, Lewis Hamilton a laissé échapper quelques signes de tensions notamment avec son ingénieur Riccardo Adami. Si le Britannique a rapidement tenté d’évacuer toute polémique avec ce dernier, Juan Pablo Montoya lui, estime que le septuple champion du monde doit provoquer le départ d’Adami.

Auteur d’un début de saison compliqué chez Ferrari, Lewis Hamilton a laissé transparaître quelques signes de frustrations. Le Britannique a plus d’une fois eu des échanges tendus avec son ingénieur de course Riccardo Adami, mais a rapidement tenu à évacuer toute polémique.
« Lewis va devoir se mettre en colère et demander un changement d’ingénieur »
« Nous n’avons aucun problème. Il y a beaucoup de spéculations. La plupart sont des conneries. Au final, nous entretenons une excellente relation. C’est formidable de travailler avec lui. C’est un type formidable, il travaille très dur, nous le faisons tous les deux, et nous n’arrivons pas toujours à faire les choses correctement chaque week-end », déclarait récemment Lewis Hamilton. Mais ce n’est pas l’avis de Juan Pablo Montoya. « Je ne pense pas être au courant de tout. Ça arrive souvent ce genre de désaccords mais à un moment donné, Lewis va devoir se mettre en colère et demander un changement d’ingénieur », a lâché l’ancien pilote colombien, relayé par Next-Gen Auto.
« Si j’avais été aux responsabilités chez Ferrari, je lui aurais tiré les oreilles »
« Et c’est ce dont Lewis a besoin à ce stade, car l’attitude d’un ingénieur qui ne répond pas à la radio parfois… il faut être plus professionnel que ça, et une telle personne n’est pas saine pour lui, pour l’équipe, ni pour personne finalement. Si j’avais été aux responsabilités chez Ferrari, je lui aurais tiré les oreilles [à Adami] et lui aurais dit : ’Tu recommences, et tu travailleras ai bureau, parce que nous ne sommes pas intéressés par ce genre de comportement’. Il y a des échanges tendus entre Verstappen et son ingénieur de course. Mais ils se respectent et ils se répondent toujours. Ne pas répondre, c’est pire que tout pour un pilote », conclut Montoya.