F1 : Ferrari a évité la catastrophe de justesse, il jubile
Jean de Teyssière

Max Verstappen a encore passé la ligne d'arrivée le premier, et ce, pour la dixième fois consécutive. Ce qui constitue un record en Formule 1. Pourtant, Carlos Sainz avait très bien débuté son week-end, en remportant la pole position. 15 tours plus tard, il a été dépassé par Max Verstappen, puis quelques minutes après par Sergio Pérez. Au final, Ferrari termine troisième et quatrième. Malgré une fin de course tendue entre Sainz et Leclerc, Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, était très satisfait de l'issue de ce Grand Prix d'Italie.

Le Grand Prix d'Italie qui s'est disputé dimanche a sacré Max Verstappen pour la douzième fois cette saison en quatorze courses. Le Néerlandais est plus que jamais lancé vers un troisième titre consécutif de champion du monde et a résisté à la furia des tifosi italiens de Monza. Ferrari a d'ailleurs réalisé une belle course, et Frédéric Vasseur s'en contentait.

« C’est un très bon week-end, on était dans le rythme tout le week-end »

Le patron de Ferrari, Frédéric Vasseur, était très satisfait de ce Grand Prix d'Italie disputé à domicile, comme il l'explique dans des propos relayés par nextgen-auto.com : « C’est un très bon week-end, on était dans le rythme tout le week-end, on a fait la pole, on s’est battu avec Red Bull toute la course, et avoir une voiture sur le podium et l’autre quatrième est un super résultat. Je suis heureux pour l’équipe et encore plus pour les tifosi. Nous n’étions pas si loin de pouvoir garder Checo [Pérez] derrière à un moment mais c’est comme ça. La prochaine étape pour nous est d’être performants sur les circuits à fort appui, mais nous devons prendre Monza comme un bon progrès. »

« J’étais très détendu... non  »

Carlos Sainz a finalement terminé sur le podium, mais la fin de la course a été marquée par la bataille entre Charles Leclerc et lui pour la troisième place, qui aurait pu conduire à l'irréparable et à la grande désillusion : « J’étais très détendu... non ! C’était un bon sentiment, souffle Frédéric Vasseur.Je leur ai dit de ne pas prendre de risque. La notion d’absence de risque est toujours relative, mais j’ai vraiment apprécié les deux derniers tours et j’espère que les fans aussi. Comme vous pouvez l’imaginer, nous aurons cette discussion après la course, mais peut-être pas ce soir. Demain, ils seront à l’usine. C’est sûr que c’est un sentiment un peu étrange, mais comme vous le savez, j’aime laisser les pilotes se battre. »

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