C'est désormais officiel, Honda va revenir en Formule 1. Aston Martin a en effet annoncé qu'en 2026, le moteur Honda remplacerait le bloc Mercedes. Une année qui verra le réglementation évoluée chez pour les V6. Mais surtout, le constructeur japonais retrouvera peut-être Fernando Alonso. Une collaboration qui avait viré au fiasco chez McLaren entre 2015 et 2018. Retour sur les moments les plus marquants de cette association.
Par le biais d'un communiqué, Aston Martin a confirmé que Honda motoriserait ses monoplaces à partir de 2026, année qui sera marquée par un bouleversement du règlement technique pour les moteurs. L'écurie de Silverstone va donc renoncer à ses blocs Mercedes pour ceux de la marque japonaise, ce qui risque de rappeler des souvenirs à un certain Fernando Alonso. En effet, rien ne dit que le pilote espagnols sera toujours en F1 dans trois ans, mais une chose est sûre, si le double champion du monde retrouve Honda, cela risque de rappeler de sacrés souvenirs. Et pour cause, en 2015, alors que Ferrari ne semble pas en mesure de rivaliser avec Mercedes, Fernando Alonso décide de tenter l'expérience chez McLaren qui lance un nouveau projet avec Honda. Là aussi l'écurie britannique avait décidé de lâcher Mercedes pour renouer avec son prestigieux passé et recréer l'association McLaren-Honda qui avait dominé la F1 ente 1988 et 1992. Mais bien loin de cette époque dorée, cela va tourner au fiasco pour Fernando Alonso qui va toutefois se distinguer par des moments devenus cultes en F1.
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«C’est un mélange de tristesse, d’humiliation et de frustration»
Finalement, celui qui résumera le mieux la frustration de Fernando Alonso durant ses années avec le bloc Honda dans le dos n'est autre qu'Eric Boullier. Après une saison 2017 catastrophique, durant laquelle le moteur japonais était encore moins performant qu'en 2016, celui qui est alors directeur de l'écurie britannique lâche que Fernando Alonso « se prépare mentalement pendant l’hiver. Et il dessine dans sa tête la façon dont va se dérouler la saison, et ça le motive même encore plus parce qu’il essaie de s’en tenir à ses propres objectifs. Donc arriver à Barcelone et revenir en arrière en termes de performance moteur, c’est un mélange de tristesse, d’humiliation et de frustration. Ce n’est pas bon ». Résultat, fin 2017, McLaren met fin au fiasco avec Honda et récupère un moteur Renault pour 2018. Ce sera un peu mieux pour Fernando Alonso, mais pas suffisant pour le convaincre de rester. Il mettra fin à sa carrière avant de revenir deux ans plus tard. Peut-être pour retrouver Honda en 2026.