F1 : Esteban Ocon se lâche sur «l’animal» Fernando Alonso
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Après deux ans de collaboration chez Alpine, Esteban Ocon et Fernando Alonso seront dans des équipes différentes la saison prochaine. L’Espagnol rejoindra Aston Martin, tandis que le Français sera rejoint par son compatriote Pierre Gasly. Interrogé au sujet de son coéquipier pour encore deux courses, Ocon s’est livré sur sa manière de travailler avec Alonso.

En Formule 1, il est toujours important de battre son coéquipier. C’est ce qu’est en train de réaliser Esteban Ocon pour le moment. Huitième au classement des pilotes avec 82 points, le Français compte 11 longueurs d’avance sur Fernand Alonso, neuvième. Une position qu’Esteban Ocon a l’intention de conserver, alors qu’il ne reste plus que deux Grand Prix à disputer cette saison, à commencer par celui du Brésil le week-end prochain.

« Il pousse toujours les choses à l’extrême »

La saison de Formule 1 se conclura à Abu Dhabi, ce qui marquera également la fin de l’aventure de Fernando Alonso chez Alpine, qui rejoindra ensuite Aston Martin. Après avoir travaillé à ses côtés pendant deux ans, Esteban Ocon estime que l’Espagnol « n’est pas un pilote à part, mais il pousse toujours les choses à l’extrême. Donc si une chose fonctionne, il va aller complètement dans cette direction, mais dans la mesure où cela peut être négatif pour moi, je ne copie/colle pas tout ce qu’il fait, loin de là », a-t-il confié, dans des propos relayés par Nextgen-Auto.

« Le qualifier d’animal en course est la bonne description »

Esteban Ocon a poursuivi : « Mais comme il le fait aussi, nous partageons toutes les données, nous partageons toutes les informations et quand j’ai un bon virage, il le regarde et essaie des choses et s’il a lui de bons temps dans un virage, avec quelque chose de très inhabituel sur les réglages de la voiture, ou avec ce qu’il fait avec les outils sur le volant, je vais m’en inspirer. C’est normal. » Pour le Français, qualifier Fernando Alonso « d’animal en course est la bonne description, car il va à 300% à l’extrême la plupart du temps. »

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