Depuis 2022, le Grand Prix de France n'est plus au calendrier de la saison de Formule 1. Un crève-coeur pour les fans français, mais rien n'est définitif. En effet, à l'avenir, on pourrait bien assister à un retour du GP de Frande. Patron de la F1, Stefano Domenicali n'a pas fermé la porte à cette possibilité, interpellant Emmanuel Macron à ce sujet.

Et si le retour de la Formule 1 en France était entre les mains d'Emmanuel Macron ? Dès 2023, quelques mois après la disparition du GP de France du calendrier, Stefano Domenicali, patron de la F1, avait envoyé un message clair au président de la République dans les colonnes de L'Equipe : « Le jour où le président Macron me dit qu'il veut discuter pour parler du retour de la France, je viens. S'il veut discuter, je serai là dès qu'il le souhaite pour en parler ».
« Pour faire un Grand Prix, c'est comme dans un couple, il faut être deux »
Et voilà que toujours pour le quotidien sportif, Stefano Domenicali en a remis une couche concernant Emmanuel Macron et le retour de la Formule 1 en France pour un Grand Prix. « Avec l'arrivée du groupe LVMH dans un contrat long terme, peut-on espérer voir revenir la France au calendrier ? Vous savez combien j'aime la France et combien je pense qu'elle a sa place. Le contrat que nous avons signé avec Monsieur Arnault est formidable. Là encore, c'est un projet à long terme sur dix ans et la collaboration que nous mettons en place est incroyable. Mais pour faire un Grand Prix, c'est comme dans un couple, il faut être deux. Moi, je me tiens prêt et je l'ai dit dans vos colonnes, mais il faut un interlocuteur. Le temps passe vite », a d'abord confié le patron de la F1.
« Ma porte est toujours ouverte »
Stefano Domenicali a ensuite ajouté : « J'ai donc besoin de rencontrer le président de la République ? Je comprends que son agenda est occupé par des choses plus importantes que l'organisation d'un Grand Prix. Et puis d'autres pays qui n'étaient pas très amoureux de la Formule 1 se sont rendus compte de son importance et sont venus frapper à notre porte. Je respecte les décisions de chacun et je me félicite d'avoir plus de candidats que d'élus. Pour clore le sujet, je vous répéterai que ma porte est toujours ouverte ». La balle est maintenant dans le camp d'Emmanuel Macron.