F1 : Dégoûté, Leclerc se paye Ferrari !
Benjamin Labrousse

Une fois encore cette saison, Charles Leclerc a connu de grosses difficultés en qualifications, domaine où le Monégasque excelle pourtant. Mais ce samedi sur le circuit de Montréal, le pilote de Ferrari a fait face au choix de l’écurie italienne de poursuivre la séance en pneu intermédiaire, tandis que ce dernier réclamait des slicks. Une décision controversée, qui a littéralement fait enrager Leclerc.

« Ça fait longtemps que je le dis maintenant, donc ça commence à être un petit peu frustrant. J'espère être un petit peu plus écouté à l'avenir », déclarait Charles Leclerc à Canal + après avoir échoué à passer en Q3. Sur le dernier tour de la Q2 samedi, Ferrari refusait d’écouter le Monégasque et sa volonté de passer en pneu Slick. Ayant réalisé ce choix, Alex Albon (Williams Racing) a quant à lui terminé 1er de la 2ème séance de qualifications, confortant ainsi la décision avortée de Leclerc.

Ferrari «se complique la vie» sur ses stratégies selon Leclerc

Dans des propos recueillis par Motorsport.com, Charles Leclerc a exprimé sa frustration. « Bah ça, c'est sûr ! J'ai demandé les slicks dans le tour de sortie, c'était clairement le moment pour les slicks. Je crois qu'Alex a mis les slicks plus tôt que tout le monde, et c'était clairement le bon choix. Ce n'était pas du tout un risque. Pour quelque raison que ce soit, l'écurie en a décidé autrement. C'est tout. Je crois qu'on se complique juste beaucoup trop la vie. Et dans ces situations-là, j'avais une opinion claire. Et nous avons décidé de faire autre chose. Alors je suis frustré. Cela dit, d'autres pilotes ont suivi la même stratégie que nous et sont passés en Q3. Mais ça dépend de petits détails au lieu de se qualifier facilement. Quand la piste est sèche, il faut des pneus slicks. Et je ne sais pas ce qui s'est passé ».

Charles Leclerc va «parler» avec Ferrari suite à cette déconvenue

Charles Leclerc poursuit : « Je pense qu'il n'y avait pas de manière plus claire de m'exprimer. Donc non. Mais je vais parler en interne avec l'équipe et essayer de comprendre ce que nous pouvons faire, car ce n'est évidemment pas la première fois que dans ces situations-là, nous sommes un peu du mauvais côté. Je ne veux pas trop faire de commentaire là-dessus. Mais il faut qu'on soit meilleurs que ça. Et on ne peut pas se permettre de refaire ces erreurs. Alors je vais parler avec l'équipe ».

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