Bien que Ferrari ait semblé être le dindon de la farce à quelques reprises cette saison en raison de ses décisions stratégiques qui ne sont pas avérées payantes, la Scuderia a fait ce qu’il fallait à Monza lors de l’apparition de la Virtual Safety Car à la fin de la course selon Charles Leclerc qui a reconnu les erreurs de son écurie cette saison sans remettre la faute sur Ferrari cette fois-ci. Pour autant, Leclerc se serait bien vu terminer le Grand Prix par une bataille dans les règles de l’art avec Max Verstappen.
Depuis le début de la saison, Ferrari se trouve au coeur de montagnes russes. Alors qu’au tout début des championnats du monde tout semblait aller pour le mieux pour la Scuderia avec notamment la présence de ses deux pilotes sur les podiums de Grands Prix, à savoir Charles Leclerc et CarlosSainzJr, des erreurs récurrentes lors de différents Grands Prix qui ont coûté de nombreux points à Ferrari dans le championnat des constructeurs et à Charles Leclerc qui fut un temps prétendant pour le titre de champion du monde et qui compte à présent 219 points lorsque le tenant du titre MaxVerstappen en affiche 335.
Après les difficultés à Spa, Leclerc apprécie l’inversion de tendance chez Ferrari
Après de grandes difficultés rencontrées sur le circuit de Spa-Francorchamps lors du Grand PrixdeBelgique le 28 août dernier, CharlesLeclerc qui n’avait pas pu accrocher mieux qu’une sixième place, avoue être satisfait du retournement de situation et des performances de Ferrari aux Pays-Bas le 4 septembre et surtout à Monza à domicile dimanche après-midi. « Est-ce prometteur pour la suite ? Oui, exactement. Après Spa, je pense que nous étions assez inquiets. Nous étions très, très loin en qualifications mais aussi en rythme de course, par rapport à Red Bull. Je pense que ce week-end nous avons travaillé massivement, surtout en essais libres, en essayant de tester différentes directions pour cette voiture et c’était mieux ».
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— le10sport (@le10sport) September 12, 2022
Leclerc reconnaît diverses erreur chez la Scuderia cette saison, mais pas à Monza
Le pilote monégasque, qui était amené à jouer les premiers rôles avec Max Verstappen dès les premières échéances de la saison, n’a pas pu autant gêner le champion du monde en titre qu’il le souhaitait. Et alors que Ferrari a souvent été la risée des observateurs pour des stratégies jugées inefficaces lors des moments clés des courses. Et alors que CharlesLeclerc a pris la décision avec son équipe de s’arrêter lors de l’apparition de la Virtual Safety Car. Ce qui a pu potentiellement lui coûter la victoire. Mais du point de vue du pilote de Ferrari, ce n’était pas une mauvaise décision. « Si vous regardez notre saison dans son ensemble, c’est sûr qu’il y a eu des erreurs et que nous devons nous améliorer. Ce dimanche, était-ce une erreur claire de notre part ? Je ne le pense pas parce que c’était juste notre choix et en regardant en arrière, vous ne pouvez pas prédire quand la VSC (ndlr Virtual Safety Car) va se terminer. Si je ne m’étais pas arrêté, Max se serait arrêté, et il aurait eu le même problème que moi. Donc il n’y a rien à reprocher à personne. Juste un peu de malchance, et probablement un peu de manque de rythme aussi ».
Leclerc regrette de ne pas avoir pu terminer la course
En raison de l’immobilisation de la monoplace de DanielRicciardo contraint d’abandonner à la toute fin du Grand Prix pour des problèmes sur sa McLaren, la course a dû se terminer sans bataille de fin entre MaxVerstappen et CharlesLeclerc en raison d’un simple drapeau jaune utilisé par la FIA et non le drapeau rouge qui aurait ramené tous les pilotes à la grille de départ le temps de totalement enlever la McLaren du circuit. Mais même au moment de la Safety Car, Leclerc a estimé à la radio que les pilotes encore engagés pouvaient finir la course puisque la piste était suffisamment dégagée. Après coup, Charles Leclerc a campé sur sa position. « Oui, évidemment, je voulais vraiment que cette course reprenne. Mais oui, depuis la voiture, je n’ai pas compris parce que la dernière fois que nous sommes passés sur la piste à ce virage, le circuit était dégagé. Donc, je pensais vraiment que nous allions redémarrer à nouveau. Mais ça ne s’est pas produit. Peut-être qu’il y a des choses en arrière-plan que je ne savais pas et qui n’ont pas rendu le redémarrage possible ».