F1 : Après la polémique à Monza, Carlos Sainz donne une solution
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

4ème du Grand Prix de Monza dimanche dernier, Carlos Sainz Jr est, comme tout le monde ou presque, frustré de l’issue de cette course. L’Espagnol estime que la voiture de Daniel Ricciardo aurait dû être retirée plus vite, lui qui est persuadé qu’il aurait fini sur le podium, devant George Russell.

Dimanche dernier, lors du Grand Prix de Monza, la décision de la FIA a plus fait parler que la victoire de Max Verstappen. Même si le leader du championnat du monde a remporté les cinq dernières courses, la fin de ce Grand Prix d’Italie sous safety car a pris le dessus et a créé une petite polémique. Au-delà de George Russell qui a fait savoir son mécontentement, Carlos Sainz Jr était lui aussi frustré par cette décision.

« Nous devons nous améliorer en tant que sport »

« Pour moi, le juste compromis n’est pas d’avoir à attendre pendant cinq ou six tours pour enlever une voiture de la piste. Pour moi, nous sommes trop lents pour dégager une F1. Je ne sais pas si le directeur de course aurait pu faire plus », estime Sainz dans des propos relayés par Nextgen Auto. « Il aurait fallu sortir la voiture de sécurité plus tôt déjà. Pour moi, toute la procédure a été lente et nous devons nous améliorer en tant que sport. Le drapeau rouge ? Oui, c’est mieux pour le spectacle mais le bon compromis serait de trouver des moyens de déplacer plus rapidement les F1 arrêtées hors de la piste », ajoute le pilote espagnol. 

Sainz persuadé qu’il aurait fini sur le podium

Si jamais la course n’avait pas pris un tel tournant, Carlos Sainz Jr est sûr qu’il aurait fini sur le podium. « J’étais bien plus rapide que George Russell. Je n’avais rien à perdre. La simulation indiquait que j’y serais arrivé dans le dernier tour. Je peux vous assurer que si j’étais arrivé dans sas roues avant le dernier tour, j’aurais attaqué car après 15 dépassements pour remonter, je savais où attaquer et comment freiner. George était en pneus durs et j’étais en tendres, j’avais beaucoup plus de grip au freinage... J’aurais attaqué. Mais nous ne le saurons jamais. Je pense que j’aurais été sur le podium. Cette remontée, c’était ma meilleure course de l’année », assure le pilote Ferrari, sûr de ses forces. 

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