Arrivé chez Alpine en provenance d'AlphaTauri pour remplacer en lieu et place Fernando Alonso, parti chez McLaren, Pierre Gasly disputera son premier Grand Prix avec l'écurie française ce dimanche à Bahreïn. Mais alors qu'une belle aventure se profile pour lui, il se voit déjà menacer par une suspension en cas de nouvelles pénalités.
Les grands débuts de Pierre Gasly avec Alpine approchent. Le Rouennais, vainqueur à Monza en 2020, sera aux côtés de son ami d'enfance Esteban Ocon cette saison dans une écurie 100% française. Mais avant même ses premiers tours de pistes, il est déjà menacé par une suspension. Dans une saison 2022 catastrophique avec AlphaTauri, il avait été plusieurs fois rappelé à l'ordre par la patrouille. Épinglé par la direction de course, il risque une suspension d'un Grand Prix.
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— Arnaud De Kanel (@arnauuudkl) March 1, 2023
La menace d'une suspension pour Gasly
La pression était déjà immense pour Pierre Gasly, elle le sera encore plus à cause de la suspension à laquelle il encourt. En 2022, il avait écopé de dix points de pénalité sur sa super-licence. Ainsi, s'il est à nouveau pénalisé de deux points supplémentaires, il sera automatiquement suspendu pour un Grand Prix. Une catastrophe pour lui et Alpine qui mise énormément sur son nouveau pilote. Il devra éviter d'être pénalisé jusqu'au 22 mai, date à laquelle les compteurs seront remis à zéro. Il pourrait devenir le premier pilote depuis l’introduction du système à être suspendu pour un Grand Prix. Il conteste d'ailleurs la plupart des pénalités qui lui ont été infligées.
«Je ne suis pas un pilote dangereux»
Pierre Gasly martèle sa position : il n'est pas « un pilote dangereux et encore moins stupide ». Il appelle également à une refonte du système. « J’essaie d’être prudent avec tous les points de pénalité stupides que vous pourriez faire annuler avec des procédures et des choses comme ça, mais j’essaie d’être au-dessus de cela. J’espère vraiment que nous pourrons réviser l’ensemble du système. Je ne serai pas le seul à avoir des ennuis si nous le gardons en l’état, et ce serait dommage de voir quatre ou cinq pilotes de course bannis pour une course. Quand le système a été introduit, nous n’avions que 19 ou 20 courses par an. Maintenant, certains pilotes ne sont qu’à quatre points de la suspension. Or, nous disputons aujourd’hui 30 courses par an si on compte les 24 Grands Prix et les six sprints. Il est donc clair qu’il est logique d’obtenir plus de points sur cette licence », a-t-il déclaré. Tâche à lui de se montrer prudent pour éviter un fiasco d'entrée avec Alpine.